
Et pourquoi donc ? interroge le regard brûlant d'une fièvre de savoir intarissable du lecteur fictif. Parce que, répond la blogueuse lascive et nonchalante. Parce que j'ai réalisé un rêve d'enfant, j'ai pété la gueule à un monstre, j'ai volé avec le zappatiste et je m'apprête à m'engouffrer dans un tunnel long de 7 mois où tout ne sera plus que livres et révision (et zappatisme et un peu de bière et d'orchestre symphonique de temps en temps)(vous pouvez d'ores et déjà m'appeler Marguerite Duras)(vous comprenez bien que pour me préparer à une telle zone de bonheur extrême, il convient que je ne fasse rien cette semaine).

Bien sûr si j'étais Paris Hilton je fêterai tout ce bloubiboulga d'euphorie rose bonbon à grands coups de champagne, de cocaïne, de boules à facettes, de rires sardoniques et de panthères en diamant. Mais (et je sens que cette déclaration va me faire perdre une bonne moitié de lecteurs fictifs)(mais mon art ne souffre d'aucune compromission, qu'on se le dise), je ne suis pas Paris Hilton (je m'empresse de taper cette phrase dans Google, sait-on jamais... ah bah uniquement des photos de Paris Hilton... Excessivement décevant...).

Bref, donc je fête ça à grands coups de couette et de tisane au thym. Na. Et dieu merci, il fait même pas beau, je ne suis même pas obligée de sortir prendre l'air. Et je vais arrêter ce post là, car je suis épuisée, et il faut encore que je regarde mon plafond, le pauvre, je l'ai tant dédaigné ces derniers mois...