mardi 10 août 2010

Gotta knock a little hard

Y'a un groupe qui s'appelle Electric President (et qui ont fait une chanson excellente qui s'appelle the violent blue mais on n'est pas là pour ça) et sur leur myspace, ils expliquent qu'ils espèrent un jour devenir très riche grâce à leur musique, comme ça ils pourront s'acheter un avion. Ensuite, ils brûleraient l'avion, sans même l'avoir utilisé. C'est juste pour le plaisir d'avoir les moyens de le faire. Et pendant que l'avion brûlerait, ils boiraient des supers bons vins rouges en faisant des rires sardoniques jusqu'à ce que l'avion explose.

Et bien parfois, oui, j'avoue, je suis jalouse. Cette idée est tout simplement féérique.
Moi, je n'avais humblement pensé qu'à un tank...


lundi 9 août 2010

Non, c'est pas du tout la fête sans ta casquette...

Aujourd'hui, je pourrai vous parler de tracasseries administratives, de changement d'adresse intempestive ou d'aspirateur mais ceci est un blog cool et non un partage sur les expériences chiantes de la vie, grand bien nous fasse.

Par conséquent, il va me falloir vous parler de casquettes. Il m'est apparu clair comme de l'eau de roche en m'endormant hier soir (je sais, j'ai une vie étrange, c'est parce que je n'ai pas de problème de couple) que le port ou le non-port de la casquette est un choix crucial dans la vie d'un être humain. En atteste la littérature, le cinéma et les fraggle rock.

Prenons la littérature. Holden Caulfield dans l'Attrape-Coeur de Salinger, je cite :
"C'était une casquette de chasseur, rouge avec une très très longue visière. je l'avais vu à l'étalage de ce magasin de sports, quand on était sorti du métro juste après avoir découvert que j'y avais laissé les foutus fleurets. Elle m'avait coûté seulement un dollar. La façon dont je la portais, c'était la visière à l'arrière - un genre plutôt ringard je dois dire, mais j'aimais bien. Et ça m'allait vraiment pas mal." Faut savoir que Holden, à ce moment là, il en chie grave, et que cette casquette, elle le quitte pas du bouquin et qu'elle le réconforte quand même drôlement.

Prenons le cinéma. Paris-Texas, look and shut the fuck up :

Bon inutile de préciser que lui, aussi, il prend cher à sa gueule et il est évident que cette foutue casquette le maintient sur terre.

Enfin, les Fraggles, dans l'épisode "C'est pas la peine sans ta casquette", Boober qui voudrait être brave audacieux et courageux, sur les conseils de la Grande Krado aka Germaine, décide de ne plus quitter sa casquette.

Si avec tout ça, vous sortez encore sans couvre-chef, je ne peux vraiment plus rien pour vous. Ceci étant acté, je vous laisse, je vais faire un tour...

dimanche 8 août 2010

Arthur or Martha.

Ladies and Gentlemen, Here we are...

Bon pour le moment, j'ai plutôt l'impression d'évoluer dans un monde parallèle, genre un peu flippant comme un rêve où on hésite entre se réveiller ou continuer jusqu'au bout pour voir comment ça finit (et surtout pour tenter de se figurer pourquoi, nom de Zeus, j'ai atterri ici ??!?)
De toute façon, si c'est comme dans un rêve, ça finira en eau de poisson. Pour le moment, comme dirait le pote de Gazoline qui a plein de chats et qui se fait arrêter dans des bolides en herbe immatriculés 0-1, j'ai un grand champ devant moi. Un grand champ aquatique.

Néanmoins, l'Au-Dessous m'a envoyé des signaux à caractère clignotant : je suis dans la ville où il y a ma librairie préférée du monde et mon vidéoclub préféré du monde. De plus, il y a juste en bas de chez nous (je suis en colocation avec Barracuda et Gazoline. Et Georges. La chatte.) un tout petit cinéma pas cher tenu par un type très vieux qui ne répond même pas quand on lui dit bonjour (je crois que ça le contrarie d'avoir parfois à sortir de la salle de projection, c'est un truc platonicien, on peut pas comprendre). Par exemple, hier j'ai regardé A l'est d'Eden. L'architecture de ce film est épatante, James Dean fait très bien le renard sauvage, et ça parle d'amour filial, d'argent, mais surtout de la retenue du mal qui n'est pas forcément un bien. C'est beau comme un tsunami qui te jaillirait du nez. Amen.

J'ai vu aussi la fièvre dans le sang, Splendor in the grass, le titre en V.O. à plus la classe, même si il est effectivement question d'ados plein d'hormones qui pensent plus à la gaudriole qu'à finir leurs études, tant et si bien qu'ils finissent soit en H.P., soit ils meurent dans un accident de voiture après avoir avorté, soit en bouseux fauché qui mange des pizzas et élève ses gosses avec des poulets. Pas évident. Sur le même thème, mais avec un autre angle d'attaque, on vous recommandera vivement Les Beaux Gosses (jamais sans ma chaussette).

Demain, nous parlerons littérature et courgettes. En attendant, je vais faire un tour...