lundi 29 décembre 2008

Après le SOAP OPERA, le PUNK OPERA

(Voix de PAF Off) :

Donc, c'est un genre d'histoire qui se passe comme toutes les histoires quelquepart avec des gens, excellents en l'occurrence.

Par exemple, il y a ces deux couples super sympas, gentils et tout. C'est des gens tout ce qu'il y a de plus civilisés, ils savent des tas de trucs sur le monde et les gens et ça fait qu'ils sont vraiment sympathiques. Les deux, là, c'est Lucilléa et Théophilus. Ils font des métiers très intéressants. Elle, elle voyage, rencontre des tas de gens magnifiques malgré qu'ils sont pauvres et elle leur achète des trucs pour faire du commerce biolurable. Lui, c'est un artiste, ce qui est vraiment un bon métier. Il fait des vidéos de gens que d'autres gens regardent, et même que ça signifie des tas de trucs super profonds. Les deux autres, c'est Amélusine et Jean-Fiacre. Ils font des métiers très utiles et passionants. Elle, elle enseigne des trucs pour que les enfants et les grands, ils s'épanouissent. Elle trouve que c'est important d'apprendre tout le temps et que tout le monde est intelligent. C'est très gentil de sa part. Lui, il soigne les gens dans un hôpital et il fait des tas de recherche pour trouver des trucs pour le progrès et les réponses. Aussi, comme il a bon coeur et qu'il est sacrément bosseur, il a créé une équipe d'infirmiers. Tiens, ben, c'est eux les infirmiers, Infirmier Chocos et son stagiaire Infirmier LaMiche. Et ben, ils sont vachement sympas parce qu'ils viennent nous soigner gratos quand on s'est battu.

Faut dire qu'on aime bien ça, nous, faire de la bagarre. On rigole bien. Pour rigoler encore plus, on boit des litrons de chichintu, un genre de liquide qui rapproche les coeurs. Bon, des fois aussi, les garçons, ils violent les filles. C'est pas toujours excellents mais c'est comme ça. Pis c'est pour rire. Y'a des gens qui disent qu'on est des punks. Y'en a d'autres ils disent que non, que les punks c'étaient autre chose et que nous autre, on a rien inventé. Nous, on s'en fout, on rigole bien.
Tiens ben, là, c'est Minority, ma femme. Elle s'appelle comme ça parce qu'elle est noire, handicapée, lesbienne et des tas d'autres trucs qui lui font prendre son cul pour une fédération d'associations.
A côté, c'est moi, Paf La Cervelle. C'est à cause, je suis débile.
Pis là, c'est nos copines avec qui on rigole. Y'a Larrssen La Roulure. C'est une roulure qui fait la pute dans sa caravane le samedi après-midi à la sortie de St Maclou.
Pis là, c'est Kalachnika La Violette. C'est pas parce qu'elle aime bien les fleurs qu'il faut la faire chier.
A côté, c'est les gars avec qui on rigole. Y'en a plein mais les plus drôles c'est eux. Y'a Lorenzo El Pénis (Lorenzo : nonono, el péniiiiiiiisssss). C'est un obsédé sexuel. Pis c'est tout. Le type qui est tout le temps avec lui, c'est Baobao Le Stuka, il adore faire du bruit avec des objets qu'il met dans sa Baobaomobile, il parle tout le temps avec des mots qui finissent pareil. Un autre qui est drôle, c'est Punk Dandy, il dit des trucs bizarres qu'on comprend pas. Ha ! Et puis lui, on l'aime pas trop des fois mais quand même qu'est ce qu'on rigole avec lui, c'est Manifesto La Gargouille, il parle tout le temps très fort et c'est vraiment n'importe quoi.

Tout ce monde là allait bien, et Olaf et Mathoub qui dirigeait le monde étaient contents. Mais il s'est passé un truc.

1ère scène : Larssen, Minority, Kalachnika, Paf.
(toutes affalées, à picoler et fumer. Paf fait le chien)

Minority : Larssen ! Face de pet ! Aboule le chichintu ou je te démonte la face ! Fais soif et tu le squattes depuis des plombes !

Larssen : A pu. Tout bu. Ch'ais pô. ça doit être à cause la soif. J'sais pô, moi, j'ai le plancton qui s'dessèche ces jours-ci... Paf ! Vas donc chercher du chichintu, allez allez, amène le chichintu à ta bonne vieille Larssen !

Minority : Puteborgne ! Larssen, t’es qu’une éponge, va. Tiens ! Au lieu de poser ta caravane sur le parking de st Maclou, tu ferai mieux de viser Jardiland le jour des promos sur les tuyaux d'arrosage !

(Paf amène le chichintu, puis se branle sur les mollets de Minority)

Minority : Paf ! Putain ! Arrête de faire le chien tout le temps ! Sans déc' !

Kalachnika : Ok, Minority. J'crois qu'on s'est pas bien compris, là. Si Paf La Cervelle fait le chien, elle fait le chien, OK ? La nature, le dit, Paf le fait, OK ? Et ça vaut pour tout le monde ici, OK ? On "let the sun shine", et y'aura pas de souci, OK ?

Larssen : Moi, la nature, elle m'dit qu'il faudrait que j'm'arrose le syphon, si tu connais un pro de la tuyauterie... Sinon j'peux aller m'taper les clients de chez Casto le dimanche matin, doit y avoir de quoi s'arsouiller le groin dans leur boîte à outils !

Minority : Tous ces pôv'types ... T'as pas de fierté, ma pôv'fille. Tu prends ton cul pour le messie un jour d’apocalypse, nan ?

Larssen : Ah ! Mais tu crois pas si bien dire ! J'ai un rôle social, moi, Mesd'moizelles ! J'allège le fardeau des pères de famille en dépressurisant leur slip gonflé à l'hélium, moi !

Kalachnika : Moi, j'trouve ça cool et super open comme attitude, OK ? Love is everywhere, quoi.

(un bruit de sirène, le sol tremble...)

Minority : V'là, les gars, cool ! ça va bombarder...

Scène 2 : Les filles + Lorenzo + Baobao + Punk Dandy + Figurants

Lorenzo : Alors les radasses ! ça paye sa chatte ! On gémit dé la solitoudiné ! (montrant son slip) Ma y'a lé souper-maxi-pote à Lorenzo qué vient vous sauver dé la occlouzione !

Kalachanika (protectrice, rassemble les filles) : Groupées ! Vigilance ! Y'a l'pénis qui cherche des noises !

Lorenzo : no, no, no... El pénissss, Lorenzo El pénissss.

Baobao : Hé ! Les louloutes
J'ai trouvé un pur son
qui binioute
Mortel trop bon !
(il fouille dans son landau, sort un mégaphone et hurle dedans)

Punk Dandy : Le son coule comme l'eau de la mousse sur la caravane qui passe.

Lorenzo (menaçant, se penche sur Minority et Paf) : Moi, Yé oune mirliton qué fé cantar les coulottes. Tou veu l'ascoultar ?... Hé ! Mino ! ça paye sa chatte, pas vrai ?!!!

Kalachnika : Hop hop hop hop hop ! A ta place, je les toucherai pas, OK ? La nature elle a dit Paf et Minority sont ensembles, alors elles sont ensemble, OK ? Et la nature, elle a dit aussi qu'elles faisaient pas du sexe avec les garçons, alors pas de sexe avec les garçons, OK ? Une femme avec une femme, OK ?

Punk Dandy : Comme un papillon de nuit qu'on a vu voler.

Larssen : Ouais ! Grave comme t'as raison Kalachnika ! Elles sont entre elles ! Alors, j'vois pas pourquoi c'est encore elles qui vont se faire turbiner la boîte à chocolat ! C'est toujours sur les mêmes que ça tombe ! Pendant ce temps-là, y'en a qui ont l'clito qui rouille !

Baobao : Lorenzo, t'en fais trop
Change donc de pot
28 fois ce mois-ci
Même plus elle crie
Et sans le son
C'est pas bon.

Lorenzo : Ma yé sé ... Ma ya lé caddie, c'est plou pratique, quoi !... Pis c'est qu'on manque dé lé rouloures dé son espèce (désignant Larssen)... Y'a la pénurie des filles dépouis des années et des années, et y'a maxi-souper-pote à Lorenzo qui en a marre dé sé faire tout lé temps lé même ménou... On sé croirait au flunch dé lé slip...

Baobao :
2 mois qu'elle s'arrondit
Le ventre par toi remplit
Même plus ça résonne
Quand on s'la donne

Punk Dandy : Qui peut savoir jusqu'au fond des choses vaut mieux qu'un tiens tu l'auras.

Baobao :
Tu l'as dit Dandy
Mais ça fait 20 ans et demi
Que pas une fille ne nacquit
On a beau les violer
Rien n'y fait !
On pond que des p'tits gars
C'est comme ça.

Lorenzo : Ma tou sais commé moi, qué cé lé fille qué l'aime les filles ké pondent des filles... Il faut encore et encore loui éclater la rondelle pour faire beaucoup beaucoup les filles ! ça c'est oune tactique qui paye sa chatte ! La tactique del Pénissss....

Kalachnika : Ecoutez-bien les gars, OK ? La nature a dit...

Punk Dandy : Sans doute de fermer ta gueule. Qui pond des chrysanthèmes, a le cul blême.


Pendant la chanson (Crève Salope de Métal urbain par exemple, mais faut voir la bande son de toute façon) : Ils chargent Larssen et Kalach sur le caddie de Minority, Baobao veut pas qu'on viole Minority, ils se battent, ils violent aussi les filles, Paf fait le chien sur le mollet de Lorenzo. Ils se battent. Les infirmiers arrivent, se fondent dans la masse.

Fin de la chanson. Plan Noir. Plan sur tout le monde qui gît par terre. Les infirmiers les soignent.

Scène 3 : Tous les punks + les 2 infirmiers Chocos et LaMiche.

Infirmier Chocos, hilare (tout en soignant les filles... y'a du jeu d'acteur...) : Ah ! La bonne ! La belle ! La sacrée bagarre ! Mon dieu ! C'est un désastre ! Excellente première expérience de terrain pour vous, Infirmier LaMiche !

Infirmier LaMiche, repu (tout en soignant aussi les filles) : Ce fut d'une violence inouïe ! Quel manque d'éducation... Je crois bien qu'on a du pain sur la planche Infirmier Chocos !

Infirmier Chocos : Tu l'sauras, p'tit, on n'est pas prêt de perdre notre boulot à condition de faire notre boulot !

Infirmier LaMiche : En tout cas, moi, mais je regrette ni l'école, ni la vie de bureau.

Infirmier Chocos : le terrain, petit, y'a que ça de vrai. C'est pas facile tous les jours, parfois ça fait mal, mais on en retire toujours quelque chose ! (jeu d'acteur...) ça te forge un homme !

Infirmier LaMiche : Z'avez trop raison, c'est vraiment enrichissant.


Scène 4 : Dans une télé, chez les beaux gentils, le JT / Olaf, Mathoub, un journaliste.

Journaliste : Messieurs les sybillins, bonsoir ! Et tout d'abord, merci d'avoir abandonné un temps la gestion de notre pays pour répondre à nos questions.

Olaf : Je vous en prie. Nous avons pour habitude de consacrer 67.8 % de notre temps à la communication de nos travaux. C'est notre travail.

Mathoub : Si vous permettez, Olaf, j'affinerai votre propos en ajoutant une pondération de 2.7 à ce chiffre en période de nécessité.

Olaf : Tout à fait, Mathoub.

Journaliste : Et notamment du point de vue de l'actualité. Nous avons exposé dans ce journal la recrudétitivité des actes d'amour forcé, au sein des tribus ponkistes. Comment analysez-vous cette situation et que comptez-vous mettre en place ?

Olaf : Et bien, on ne peut aborder cette problématique sans replacer les enjeux dans leur contexte. Si l'on admet que 18 % des ponkistes sont blonds alors que 72 % d'entre eux consomment de façon abusive des substances à 86 % illicites...

Mathoub : ... phénomène pondéré par les 27 % d'entre eux qui ont évoqué lors du sondage des migraines chroniques et les 98 % d'abstention...

Olaf : ... On comprendra que ces facteurs structurels expliquent une tendance qui, bien que regrettable est certainement nécessaire à une régulation de l'équilibre.

Scène 5 : Chez les beaux gentils qui viennent d'éteindre la télé

Lucilléa (caressant son chiwawa) : C'est fascinant ces pulsions animales qui poussent certain membres de tribus en processus d’exclusion sociale à outrepasser leur droit vis à vis de la gent féminine. A cet égard, saviez-vous que le sperme a des vertus capillaires fortifiantes. J'ai décidé d'ouvrir une filiale en Papouasie Orientale pour en récolter. C'est agréable de penser qu'on facilite l'accès du plus grand nombre à ces nobles matières.

Théophilus (hilare) : Lucilléa, ma chérie, peut-être pourrai-je t'appliquer directement un masque capillaire de ma propre production, ça t'économiserait l'emballage !!!

(Ils rient à gorge déployée)

Amélusine : Quel provocateur, Théophilus ! Tu sais vraiment mettre le doigt là où ça fait mal ! Et pourquoi pas faire de la masturbation capillaire le sujet de ta prochaine performance vidéotique ! Imaginez ! "L'intimité recyclée", ça ferait un tabac !

Lucilléa : oh oui ! Comme accroche sur l'affiche, on mettrait "masturbez sans rincer, 2 à 3 fois par semaine" !!!

(Ils rient à gorge déployée)

Théophilus : Vous plaisantez mais vous n'êtes pas très éloignés de mon prochain sujet d'exposition.

Jean-Fiacre : N'est ce pas ce projet pour lequel tu as fait appel à nos chercheurs en anthroposociolinguistique du département d'études des minorités ponkistes ? Sacré Théophilus ! Tu es toujours là où l'on t'attend le moins !

Amélusine : Ha ! Mais que de secrets ! Que de cachotteries ! De quoi s'agit-il donc ? Je ne vois pas le rapport entre les troupes de chercheurs universitaires de Jean-Fiacre et les élucubrations intimistes de Théo !??!!!

Théophilus : Et bien, j'ai mis en place un système de caméra autour du parc naturel de protection des minorités ponkistes. Leurs prestations seront jugées par un jury de spécialistes, des critiques d'art, et des artistes même. Le gagnant recevra une caisse de chichintu, ce qui les motive, tous, pour participer !

Amélusine : C'est passionnant ! Il y a une véritable démarche éducative dans ce projet ! Tu amènes une dimension culturelle au sein de leur mode de vie comme malgré eux. Il faut absolument que notre équipe pédagogique s'inspire de ces méthodes innovantes pour éveiller les jeunes esprits embrumés que nous formons !

Théophilus : Et bien, si vous le souhaitez, j'ai déjà quelques images qui illustreront à merveille nos propos !

Scène 6 : Vue de la caméra de surveillance de Théophilus

Pas de dialogues.
Les punks sont plantés devant la caméra, la regarde bizarre, de plus en plus près, font des grimaces, collent leur nez dessus, reculent, danse, montrent leur cul, se poussent, picolent, hurlent, font n'importe quoi, puis se battent un peu. Se relèvent. Une main leur tend une caisse de chichintu.

Scène 7 : retour chez les beaux gentils.

Jean Fiacre (hilare) : je comprends mieux pourquoi le budget de mes équipes opérationnelles d'infirmiers ne cessent d'augmenter !!! Il faudrait que j'organise un séminaire sur l'étude de l'impact de tes expérimentations dans les zones ponkistes !!!

(Ils rient à gorge déployée)

Lucilléa : C'est tout de même fascinant de noter à quel point la technologie déforme les attitudes de ces tribus tout de même... Tu dois certainement en parler à tes étudiants, Amélusine, mais moi qui ai pu en observer sur le terrain, lors d'une une mission de recherche de produits biolurables, et bien figurez-vous qu'il est indéniable que les tribus exotiques ont conservé, elles, un sens de leur propre mise en scène sociale ! ça n'est plus du tout le cas dans notre pays, au niveau des zones ponkistes...

Amélusine : Il n'y a qu'avec une initiation dès le plus jeune âge qu'on peut transmettre de la culture, c'est évident.

Jean-Fiacre : C'est incroyable cette incapacité à évoluer ... Les minorités ponkistes n'ont jamais ralenti leurs violences... Et voilà qu'en écoutant les infos, on apprend une recrudescence des viols. Mes troupes d'infirmiers ne savent plus où donner de la seringue !!!

(Ils rient à gorge déployée)

Scène 8 : Chez les punks (tous) + Manifesto
(les punks roupillent sur leur champ de bataille. Manifesto arrive, installe sa cuvette de chiottes, monte dessus et...)

Manifesto : Ils sont beaux, ils sont vieux, ils sont riches, ils sont intelligents ! Mais l'avez-vous oublié ! Ce sont nos parents ! Nos parents qui nous asphyxient ! Ils prennent notre cul pour du poulet ! Ils nous lèchent pour mieux nous dézinguer ! Ils disent qu'ils ont tout inventé ! Papa ! Maman ! Tu n'as pas le monopole du punk ! Ils nous mouchent et nous grondent quand on ne se lave pas les mains puis nous prive de dessert en nous renvoyant dans nos chambres de misère !

Un punk : Ta gueule ! Manifesto !

Manifesto : Mais vous ne voyez donc pas ! Ils aspirent nos foetus ! Je vous le jure ! Je les ai vus ! Ils nous laissent crever en raclant le fond de nos organes reproducteurs ! Leurs yeux nous aspirent la cervelle ! Un terrible crime gronde au loin ! Réveillez-vous, punks endormis ! Ils nous invitent au grand festin cannibale mais quand nous arrivons, nous sommes seuls à table !!!!

Un punk : quelqu'un se dévoue pour aller voir s'il aurait pas vider nos réserves de chichintu ...

Un punk : ... ou pour lui faire avaler sa cuvette...

(Minority se réveille, pendant que Paf pousse son caddie autour de la scène)
Chanson : In my Little Daewoo - Wampas mais bon, comme j'ai dit, faudra voir la bande son.

Manifesto (la désignant) : Tu portes le fruit sauveur ! L'avenir est une femme qui se terre dans tes entrailles ! La femme qui disparaît parce que Papa et Maman ne veulent pas qu'on ait des femmes ! Ils disent toujours comme ça, non non ! Ils nous font croire que c'est comme ça ! Ils nous volent nos filles et nous exterminent en nous asséchant le gland ! MINORITY ! Tu détiens l'ultime chance de pérenniser nos misères ! (hurlant) Car seule la misère souhaite se reproduire ! Seule la misère ne change pas de visage ! JOUVENCE DE LA MISERE, TU ES LA JOUVENCE DE LA MISERE !!!

(Les autres n’en peuvent plus, ils l'attrapent, la tête dans la cuvette, ils y versent du chichintu -en en buvant aussi, bien sûr, comme tout au long de toutes les scènes-)

Baobao : Vas-y ! Tire la chasse !
Ravale tes messes basses !
Fais donc glouglou
A mon oreille c'est plus doux !

Punk Dandy (songeur) : ça lui fait une gueule de fosse sceptique ! On sait plus trop quand il vomit ou quand il parle...

Lorenzo : Aaaah ! oune pétit coule pour lé pétit déjeûner dé mon souper-maxi-pote... (Il encule Manifesto)

(Kalachnika lui plante une fleur dans la bouche)

Larssen : P'tain...Toujours les mêmes, j'vous dis, et moi, pendant c'temps, j'ai des cafards dans les trompes...Lorenzo, t'as un pénis mais pas d'tête pour savoir où le mettre au chaud, sans déc'...

Lorenzo (tout à son affaire) : Noooo, pas un pénis, ...Oune pénisssss, Lorenzo El Pénissss...

Punk Dandy : Trempe-toi dedans, ça trompe énormément. Vous permettez ? (il tente de pousser Lorenzo pour prendre sa place)

(Baobao envoie de la sirène. Bagarre générale. Pendant que Kalachnika déguise Manifesto en cochon avec des fleurs partout, que Larssen se fait violer et que Paf continue à jouer avec le caddie de Minority qui elle, picole et fume, roule vers eux de temps en temps pour leur filer des coups de bouteille).

Scène 9 : Minority et Paf, à part
(mais de temps en temps, un truc vole, y'a des bruits de fond, des punks tout déchiquetés qui traversent la scène en courant ou en se tapant...)
Minority est dans son caddie, Paf la regarde, interrogative, en désignant son ventre.

Minority : Oui, Papaf, Mino attend un bébé, un tout petit punk... Enfin, une. Parce que, tu sais, Pafoune, je le sens, c'est une gonzesse, une vraie, comme toi, comme moi, comme Kalach et Larssen... Une putain de vraie gonzesse !

Paf s'anime, embrasse le ventre, fait le chien content qui remue la queue.

Minority : Ouaip ! Pas tort, La cervelle, C'est toi le père quelque part, après tout, t'as bien autant de couilles que tous ces gars qui y ont collé leur graine ! Nous, y'a comme un genre d'amour, hein ? ça serait bien qu'on fasse une p'tite gonzesse bien vivante rien que pour nous... Kalachnika, elle dit que c'est pas arrivé depuis 30 ans des filles, que c'est pour ça que y'a plus que nous. Larssen, elle dit que c'est cool. Kalach, elle dit que c'est la nature qui a dit qu'on pouvait plus faire des filles.

Paf s'assoit, fait l'orphelin roumain en mangeant ses crottes de nez. Minority lui caresse la tête.

Minority : En tout cas, moi, je le sais, que c'est une gonzesse. Et on va bien s'marrer, pas vrai, Paf ?

Paf la regarde et commence à être pris de tremblements nerveux avec des gestes désordonnés

Minority : Ah ! Merde ! J'ai oublié tes nerf-optiques que les infirmiers, ils m'ont donné pour toi ! Attends, attends, t'arraches pas les cheveux comme l'autre fois, je vais les retrouver...

Paf supplie, gémit, bave, attrape ses neuroleptiques au vol, les avale et refait le chien en poussant le caddie.

Minority (s'éloigant) : Viens ! Paf ! Allons rejoindre les autres, ils ont l'air de bien rigoler ! T'as déjà cassé la gueule à Punk Dandy ?

Scène 10 : Les beaux gentils (Amélusine + Théophilus uniquement)

Amélusine : Oh ! Mon dieu ! Quelle fatigue ! Je suis usée comme une neurasthénique !

Théophilus : Quelle bonne soirée en tout cas ! On n'a pas arrêté de rire à gorge déployée !

Amélusine : Tu as raison, c'était bon de les voir tous les 2 aussi hilares... malgré le poids du fardeau de leur souci.

Théophilus : C'est vrai que Jean-Fiacre m'a l'air dépassé par son travail, entre ses recherches, ses étudiants, la gestion des infirmiers... Je ne sais vraiment pas comment il fait pour sortir la tête hors de l'eau...

Amélusine : S'il n'y avait que ça... Oh ! Mon Dieu ! Théophilus ! Pardon de nous ennuyer avec ces bassesses vaginales mais j'ai si peur !!!!

Théophilus : Mais ... Amélusine... Ma Tendre Amélusine .... Que se passe-t-il ???

Amélusine (fond en larmes) : Lucilléa m'a annoncé qu'elle aussi avait contracté cet horrible virus ! Je suis maintenant la seule parmi toutes mes amies qui ne l'ait pas encore !!! Mais je suis sûre que ça n'est qu'une question de temps... Lucilléa m'a décrit les premiers symptômes et ... je sais... je le sens... La bête immonde est en moi !!

Théophilus : Tu veux dire...

Amélusine : Oui ! La ménopause !!!! Oh mon dieu ! Rage ! Désespoir !

Théophilus (fronce les sourcils) : Les soupçons de Jean-Fiacre comme quoi il s'agirait d'une épidémie serait fondé alors...

Amélusine : Que faire ... Quand je vois tous ces jeunes punks que tu filmes... Qui ne s'adonnent qu'à la débauche et à la violence... Et puis toutes ces choses qu'ils se font entre eux (elle caresse très nerveusement son chiwawa)...

Théophilus (s'emparant du chiwawa) : C'est vrai, cette manière de traiter les femmes... Ils ne méritent pas leur fécondité ! De notre temps... Tu te souviens... Amélusine.... On savait rire, nous aussi, mais c'était tellement plus...

Amélusine (rêveuse) : Et moins... ... ... Ce qu'on partageait... Ce qu'on ressentait intérieurement, c'était tellement plus ... intense...

Théophilus : ... et profond... Toute cette fraîcheur....

Amélusine : Ces idéaux... Oh ! Mon dieu ! Ces rêves d'avenir ! Nous avons tout réussi ! Nous avons tout eu ! Mais... Ce foutu virus ! Je voulais encore être mère !!! C'était si fort, si intense...

Théophilus : ... Si énorme...


(7 mois plus tard)
Scène 11 : Minority et les infirmiers. Accouchement.


Infirmier Chocos : Pouah ... ! ... . C'est bon. ça vient. Inutile de grimacer, c'est mauvais pour la peau. Tu vois, petit, ça, c'est aussi une partie du boulot. Et là, par contre, faut pas faire les cons. Faut pas se rater. Les autorités comptent sur nous. Tu te souviens de la procédure ? Pas de scandale, faut qu'y z'y voit quedalle !

Infirmier LaMiche : Ouaip ! Infirmier Chocos ! Quand même, c'est une sacrée responsabilité qu'on nous confie là. C'est quand même merveilleux de faire un boulot qui est vraiment utile pour l'avenir du... Oh ! Infirmier Chocos ! J'crois qu'elle arrive !

(Ils se mettent devant la caméra, de dos, on sait pas trop ce qu'ils font, ça dure un petit moment)

Infirmier Chocos : Mademoiselle... Minority, c'est cela ?

Minority : Wa ! J'ai trop soif ! T'as pas une clope ! Pis ma p'tite gonzesse ... J'veux ma p'tite gonzesse... Pis du chichintu... Paf ! Où est Paf !

Infirmier Chocos : Ecoutez, Mademoiselle Minority, je suis désolé... Nous avons fait tout ce qu'on pouvait...Nous n'avons pas réussi à la réanimer... Mais, n'ayez crainte, elle n'a pas eu le temps de souffrir...

Minority : Putain de bordel de dieu ! Vous prenez mon cul pour un distributeur automatique ou quoi ??!!!! J'suis handicapée des jambes mais pas du ciboulot ! J'vous ai vu ! Samu mon cul ! Rendez la moi ! Rendez la moi !

(Infirmier LaMiche s'éclipse un paquet sous le bras, qui braille...)

Infirmier Chocos : écoutez, je sais que c'est difficile, c'est un mauvais moment à passer, mais c'est inutile de remuer la plaie autour du couteau. Nous sommes là pour vous écouter, c'est une épreuve dont il faut ressortir plus fort. En un sens, c'est une chance pour vous !

Minority : J'vais t'faire bouffer tes seringues jusqu'à c'que tu les chies, voleur d'enfants ! Recycleur d'ovaires amateur ! Rends moi ma gosse !!!

(Infirmier LaMiche revient)

Infirmier Chocos : Vas-y ! Grouille ! Elle pète une durite ! Faut que je lui injecte ses neuroleptiques vite fait ! Mets-moi la maxi-dose ! Dépêche, putain ! J'la tiens plus ! Putain de caddie !

Paf arrive, pend le caddie, pique les neuroleptiques à l'infirmier, aboie rageusement et se barre avec Minority.

Minority : Arrête Paf ! Arrête ! Ils ont notre marmot ! Faut pas leur laisser ! Faut pas leur laisser !


Scène 12 : Les beaux gentils (Jean Fiacre et Théophilus dans un bureau)

Théophilus (tout plein de gratitude) : Merci Jean Fiacre, de me consacrer un peu de ton précieux temps. Surtout en ce moment. Mais je suis si inquiet, Amélusine se ronge les sangs. Quel est donc ce virus, cette "ménopause" ? S'agit-il d'une épidémie ?

Jean-Fiacre : Ecoute, Théophilus, je n'en sais pas beaucoup plus que toi, j'ai eu accès au rapport diffusé par le gouvernement d'Olaf et Mathoub. D'après les statistiques, au jour d'aujourd'hui, 67 % des femmes civilisées sont atteintes de ce virus dénommé "ménopause". Une fois atteinte, une femme n'a plus que 2.8 % de chance d'avoir un enfant par les voies naturelles et 10.3 % par voie orale. Bref, dans l'immédiat, ce qui préoccupent nos gouvernants, c'est que cela fait environ 27 ans que nous ne nous sommes pas préoccupés de reproduction. Il faut dire que les méthodes d'élevage héritées de nos propres parents étaient si ennuyeuses qu'à l'époque, pour nos enfants, la solution des parcs naturels punkistes s'est imposée d'elle-même, tu dois t'en souvenir...

Théophilus : Ah lala ! La Belle Epoque ! On savait s'amuser, on avait tout compris, on était libre... Malheureusement, nos enfants n'ont rien compris... On les a laissé en totale liberté et bilan, ils n'ont rien inventé, ils vivent comme des animaux... Alors que nous, nous avons tout imaginé ! La musique, l'art !

Jean-Fiacre : La science ! Le commerce ! Il faut dire que le monde était si beau... On pouvait réaliser nos rêves...

Théophilus : Inventer nos vies...

Jean Fiacre : Tout était possible ! Devenir semi-nomades à la campagne, faire notre pain nous-mêmes, apprendre à jouer de la flûte...

Théophilus : Oui, je m'en souviens bien, j'avais rencontrer Amélusine au Club de Création Musicale Autonome...

Jean-Fiacre : Bien sûr ! C'est de notre génération, toute cette créativité ! Nous aussi, avec Lucilléa, nous avons fricotter pour la première fois aux Jeunesses Engagées Pour le Monde !

Théophilus : Mais nous avons toujours cette fibre dynamique ! Regarde, il y a à peine 9 ans, nous nous rencontrions lors de la Journée Amicale Pour la Promotion du Fun Fooding !

Jean-Fiacre : Et aujoud'hui, nous avons notre carte de membre de l'Association des Hobbies en Réseau et nous sommes abonnés comme 21 % de nos compatriotes à la Revue des Arts Nouveaux ! Et justement, Théophilus, pour rebondir sur ce qui t'as amené dans mon bureau, je pense que la capacité créatrice et les fondements moraux de notre société civilisée ne peut qu'amener des solutions originales et innovantes à ce nouveau défi que nous envoie le destin : la ménopause !

Théophilus : La science aurait des solutions déjà opérationnelles ?

Jean-Fiacre : La science a toutes les solutions mais n'est pas toutes les solutions, disaient Francis Frankélévitch. Aujourd'hui, 47 % des opinions se prononcent en faveur de la procréation sociale...

Théophilus : La procréation sociale ? C'est vrai, oui... J'avais lu un article à ce sujet... Mais j'avais cru à un phénomène marginal...

Jean-Fiacre : Nous avons énormément travaillé dessus avec les équipes de Lucilléa, elle sur l'aspect sciences de l'éducation et moi, sur l'aspect plus sociologique... Il est évident que c'est une véritable révolution et un progrès sans précédent. Personnellement, une fois réglé l'aspect biologique des choses, je suis persuadé que c'est la solution à nos soucis de reproduction !

Théophilus : Produire c'est reproduire autrement, pour re-citer Francis Frankélévitch !

Jean-Fiacre : Tiens, voici les formulaires de demande d'adoption. Parles-en à Amélusine. Nous, avec Lucilléa, nous avons déjà passé commande. Et tu n'imagines pas toutes les perspectives que ça nous a ouvert !

Théophilus : La vie reprend, la vie détend, la mort se repent. Je crois que tu as raison, je vais tout de suite en parler à Amélusine.

Scène 13 : Les punks (tous, réuni sous la forme d'un Politburo Punk. A définir)

Kalachnika : Bon, les gars, faut réagir, OK ? C'est grave ce qui se passe et ça va pas être de la tarte, OK ?

Larssen : Wa, c'est bon ! ça fait des plombes qu'on s'emballe, là. Qu'est ce qu'on s'en tamponne des hallu de Mino ! Perso, j'ai l'entre-deux qui frise et vos histoires, elles font tourner le bon lait d'mes boucs, pas vrai, l'pénis !

Lorenzo : Pénisssss, Lorenzo El Pénisss.... Ma c'est vrai, cé lé jour dé la fiesta du chichintu, on n'a pas encore décapsouler oune canette !

Manifesto : IMPIE !!! IGNARE !!! L'appel de ta paire te rend sourd !!! Ne voies-tu pas l'extinction de la race ! Votre prophète vous appelle ! C'est l'heure de la traversée des eaux !...

Baobao : De l'eau ? Pour quoi faire ?

Larssen : J’ai tellement faim que j'en perds les miennes…

Punk Dandy : L'eau coule sous les petits ponts de bois que traversait naguère plus loin.

Manifesto : Riez ! Riez ! Tant que le souffle vous reste !!! Ne sentez-vous pas la misère qui vous ronge ! La bêtise qui vous envahit ! La brutalité qui vous sert de langue ! Au lieu de vous aplatir avant que le coup ultime ne porte, réagissez ! Rassemblez vous, Punk de toutes les parties ! C'est aujourd'hui ou jamais ! L'assaut ultime, final ! La fin des haricots !!!

(Kalach le pousse par terre, le roue de coup de pieds et reprend la parole)

Kalachnika : Quelqu'un d'autre a un truc à dire ? Nan. OK. Alors je vais laisser Minority vous exposer la situation, OK ? Express yourself, OK ?

Larssen : Laisse bèt' ! Y'a Paf qui a trouvé comment faire des dérapages de caddie, faut aller l'arrêter. J'crois qu'elle a mortel chargé sur les nerfs-optiques depuis l'accouchement raté ! Comme quoi vaut mieux qu'ça rentre plutôt qu'ça sorte, au moins l'plaisir est partagé !

Punk Dandy : NeuROleptiques. (cite la définition du petit Robert)

Larssen (affligée) : Hé ! Les gars ! On rouille, là ! On s'gratte la glotte pour en faire sortir des sons et pis après ! Moi, j'veux bien qu'on aille chercher une gosse chez les bouchés du gland, encore que, j'trouve qu'on est encore limite trop nombreuse, mais bon, pour le moment, on est là, entre nous, frais du bourgeon ! Y'a pas à s'tortiller les poils de moule !

Lorenzo : Ma faut pas dire trop nombreuses, yé crois pas, moi, oune dé plouss, ça sérait pas dou louxe, c'est sour...

Larssen : Moi, j'dis pas, les fillotes aussi, j'en croque, ça m'détend les parois. Pis, vous l'savez, j'ai toujours pensé qu'il fallait multiplier les aspirateurs à sauce blanche, que ça favorisait la détente et le bien-être de tous, que la femme est l'éponge de l'homme et ...

Punk Dandy : ... Tant va la croupe au veau qu'à la fin elle déborde.

(Mino revient, poussée par Paf)

Kalachnika : Bon alors maintenant, j'veux entendre les mouches voler, OK ? C'est la nature qui fait voler les mouches, alors on les laisse voler, OK ? I believe I can fly to the sky, OK ? Et pendant ce temps, je vous présente Minority, OK ? Minority a été la cible d'une opération spéciale, OK ? Elle seule a vu l'ennemi, OK ? Et ce soir, elle est là pour nous en parler, OK ? Je vous demande de l'écouter attentivement car sans elle, on est comme des gosses dans un super huit sans ceinture, OK ?

BaoBao : Super huit, huit six...

Lorenzo : six demis, demi molle...

Larssen : Mimolette, let it be...

Punk Dandy : Be yourself, elf aquitaine...

Kalachnika : Vos gueules ! On perd du temps, OK ? J'vous rappelle que la Nature a limité le temps de vie, et ça vaut pour tout le monde ici, OK ? Vas-y, Minority.

Minority : J'vais faire court... Paf ! Arrête de faire le poisson rouge ! J'vais pour pondre une gonzesse, et là, j'suis sûre et Paf me l'a confirmé, pas vrai, Paf ?

Paf, le regard vide, pousse un meuglement.

Minority : Voilà. Donc on l'a vu, les types de l'infirmerie, là, les fils de rat finis à la pisse, ils l'ont pris. C'était une gonzesse, elle était bien vivante, et ils l'ont emmenée, je sais pas où. Et ils m'ont dit qu'elle était morte.

Manifesto (qui s'est installé, peinard sur sa cuvette de chiottes, un cigare à la main) : J'l'avais diiiiiiiiit, mais ils ont pas voulu m'écouter.... Et qui c'est qui avait raison... Et ils sont pas dans la merde maintenant.... Essayez de leur rendre service...

(Lorenzo se lève et lui met un coup de latte)

Lorenzo : Ma si elle lé dit, c'est vrai. Moi quand yé dit qué yé envie dé tirer un coup, c'est vrai. Alors si elle dit ké lé type, ils ont fait le truc pas bien, là, ében, c'est vrai. Lé seul trouc qu'on oublie un peu ici, c'est mon maxi-souper-pote ké...

Kalachnika : J'crois qu'on s'est pas bien compris, les gars. Ici, on est là pour agir, OK ? La nature nous a dit d'agir, alors on agit, OK ? On est pas là pour se prendre la tête, OK ? Nous, c'est quand il n'y a plus que l'action pour vous sauver, OK ? Alors on laisse finir la dame et on arrête de faire les vieilles tarlouzes dans un salon de thé. At the clear fountain, OK?

Minority : C'est bon, Kalach. Moi, je force personne. J'm'enfous. J'vais leur éclater la tronche à ces monoburnes voleurs d'enfants, j'vais aller la chercher ma gosse. Si z'êtes pas contents, c'est pareil. Paf, elle, elle vient. PAF ! (Paf fait le bouledogue garde du corps videur de boîte) Et vous, restez donc là à vous grattez le noeud, nous, on va s'en payer une bonne tranche.

Larssen : Pas d'lézard, Mino, on va y aller, c'est clair qu'on manque de gonzesse, ta fille sera la bienvenue, j'peux pas tout faire, moi. J'ai la culotte qui s'transforme en quai de gare, pis les gars font la queue au lieu d's'en taper. On a plus le temps de s'détendre, c'est du boulot à la chaîne et moi, j'préfère l'artisanat, faire les choses dans les règles de l'art, prendre son temps et avoir un produit vraiment fini. Là, c'est gâché, à chaque fois, y'a du dépôt, et la fois d'après, ça m'laisse un goût amer...

Lorenzo : Ma, c'est bon, c'est bon, on y vient à ta sortie, touyours prêt pour la rigolade, y'a mon maxi-souperpote qui a bésoin dé prendre l'air, yé dit, y'en a marre de s'coller aux mêmes tout lé temps, ma il sé transforme en huître ! On va aller visiter les vieilles, Souperpote, t'as entendu ???

Baobao : Wouais ! On va casser du silencieux !!!
Pour ça, j'ai l'matos, y'a pas mieux,
On va leur trouer l'tympan
et leur péter les dents !

Punk Dandy : La révolte est la réponse du faible quand il pleut mais c'est quand il pleut que le canard boîte.

Larssen : 'Coutez, quand j'fais le tapin à Saint Maclou, au global, j'récupère d'l'info sur c'qui s'passe chez les frigos sur patte. S'ils ont pris ta fille, Mino, comme tu dis, y'a pas à s'inspecter l'organe 107 ans, y'a qu'un seul endroit où ils ont pu la poser. J'peux vous y conduire c'te nuit.

Minority : ça roule ! Mortel ! On va délirer ! ça va être une pure tuerie ! Bon, ben, en attendant c'soir, chichintu jusqu'à la moelle !!!!

Kalachnika : Bon, les gars, c'est parti. L'ordre est donné. Y'a plus qu'à lancer la mise en place. Vous savez ce qu'il vous reste à faire. Go !!!

(là, succession de plans : ouverture d'une Kro, resserrage de ceinture, graissage des roues du caddies, emmener Paf à la laverie de voitures, etc....)


(Voix de PAF Off) :

Je sais pas si on était prêt mais on s’était bien préparé.

Y’avait plus qu’à y aller. C’était le soir et on savait pas trop comment sortir de notre terrain vague. Du coup, on a eu l’idée de se battre et de picoler du chichintu jusqu’à ce qu’on soit KO. Comme ça, ils nous ont envoyé les infirmiers drôlement sympas qui nous soignent. Sauf que cette fois, on les a pas laissé faire et qu’on les a bastonnés. Super fort. On voulait être sûr qu’ils y restent jusqu’à ce qu’on revient.

C’était Kalachnika qui commandait le plus parce qu’elle aimait bien les trucs militaires comme la guerre et tout ça. Mais tout le monde aussi ils commandaient parce qu’on aimait bien la bagarre.

On a piqué les sccoters des infirmiers et on a attaché tous nos caddies dessus. C’est Larrssen qui conduisait le premier scooter pour nous montrer la route jusqu’à là où les gens ils avaient caché not’fille.

C’est moi qui conduisais le deuxième scooter parce que Mino elle disait que c’était à moi de le faire. C’était drôlement rigolo.

Surtout que y’a plein de sirènes qui se sont mis à résonner. C’est Bao Bao qui devait être drôlement jaloux parce qu’il avait jamais réussi à faire autant de bruit…

Nous, tout ce boucan, ça nous a fait accélérer.

On poussait des tas de cris debout dans les caddies ou sur les scooters. On rigolait bien.

Après y’avait aussi plein de lumières partout qui clignotaient.

On est arrivé dans une maison avec plein de petites filles noires habillées pareil qui couraient partout en criant.

C’était excellent.

Mino, elle savait pas laquelle c’était la nôtre alors elle m’a demandé de choisir.

J’ai pris une qui criait super fort et qui avait le nez plein de bulles et je l’ai lancée à Mino.

Pis y’avait plein de gens autour de la maison qui faisait des sirènes de Bao Bao.

Alors tous les copains ils ont couru n’importe où autour de la maison. On voyait plus rien.

C’était excellent. J’ai fait des tas de virages de scooter dans la cour.

Mais après, je sais pas trop.

……

(on voit Paf chez Amélusine et Théophilus. Elle est assise au pied du canapé et ils lui caressent tous les deux la tête en se regardant amoureusement devant la télé où on voit Olaf et Mathoub)

…….

J’ai jamais revu les copains. Je suis chez des gens super beaux et gentils qui m’ont appris à parler et à écrire. J’ai des beaux habits avec des colliers. On mange des trucs bons et pas de chichintu. J’ai appris aussi à pas me battre et que le viol c’est mal. Des fois, y’a des monsieurs qui me demandent de raconter cette histoire. Ils disent que c’est bien pour moi et que c’est pour ça.

…..

(on voit les mêmes, mais éclopés avec des jambes ou des bras en moins. Ils boivent et se battent. Y’a des morceaux de scooter. Y’a une petite fille, toute sale, toute nue, qui crient en courant partout.)


FIN


mercredi 3 décembre 2008

J'aurai voulu être un pingouin

Wolfgand Amadeus Pingouin
(ma chef est partie en cours de réunion)



J'aurai voulu être un pingouin ?

Pour moi, le pingouin, c'est les autres.
Dans un premier temps, je vous présente une série de SuperPingouins.

Le principe est simple : à mon travail, à chaque réunion sur le thème "Nouveau cycle mensuel de suivi de projet et mise en place d'une charte des instances" (en ce moment , j'en ai une à deux par jour), je dessinerai un Super Pingouin. La taille du Super Pingouin n'est absolument pas proportionnelle à mon admiration pour lui mais est proportionnelle à la distance qui me sépare de ma chef pendant la réunion.
A titre d'exemple, le Ché Pingouin a été réalisé à moins de 20 cm d'elle.

Dans un deuxième temps, j'essaierai d'être un pingouin.

J'aurai voulu être un pingouin

Che Pingouin

lundi 1 décembre 2008

J'aurai voulu être un pingouin


Le pingouin kasher


LES FEUX DE L'AMOUR STEACK - 5,6,7,8/8

4ème scène : SAMANTHA + KEVIN (bis)

SAMANTHA : Que s’est-il passé quand c’est arrivé, Kevin ? Allons ! parle avec ta bouche, bordel de cul !

KEVIN : Lauren est passé me voir à l’atelier tout à l’heure. Oh ! Mon Dieu !

SAMANTHA : Que manigance-t-elle encore comme manipulations, cette salope ?

KEVIN : Ne sois pas trop dure avec elle, elle a tellement souffert ! Oh Mon Dieu !

SAMANTHA : Mais bordel de cul ! Pas autant qu’elle a fait souffrir les autres avec ses manigances de manipulations, cette salope !

KEVIN : Elle veut qu’on se remette ensemble… Elle dit qu’elle n’y arrive pas sans moi… Qu’elle ne peut plus continuer seule…

SAMANTHA : Elle ne sait que agir seule sans personne, cette salope, et ça, tu le sais avec ta connaissance. Elle n’a demandé l’aide de personne ni de quelqu’un pour coucher avec mon mari, ce salop, et le détourner de moi en le faisant me tromper, cette salope !

KEVIN : C’est différent, Samantha, cette fois, elle veut qu’on travaille ensemble ! Elle veut que je l’aide à dessiner la ligne pour hommes de STEACKHOUSE !

SAMANTHA (le regard dans le vide) : Ah ! Victor ! Te voilà, enculé ! A nous deux…

KEVIN : Mais ton ex-mari qui est aussi mon père qui m’a jeté dehors n’a rien à voir dans cette histoire, elle me l’a juré !

SAMANTHA : Mon pauvre Kevin, ne vois-tu donc rien ? Evidemment, bordel de cul, tu n’as pas grandi dans ce monde d’enculés, ta pauvre mère Paquita a voulu t’épargner car elle savait que ce salop de Victor était prêt à tout, même à coucher avec ta mère ou avec cette salope de Lauren, et maintenant que tu es seul, tu n’as plus que moi… Ton innocence est si touchante, Kevin… (elle se ressaisit) Ah ! Si seulement c’était possible !

KEVIN : Mon Dieu ! Mais pourquoi moi ????



5ème scène : SAMANTHA + VICTOR + BARRY JACK (dans le bureau de Victor qui a une chaussette à la main, Barry Jack a un plateau à la main avec un poulet dessus, Victor et Samantha se tourne le dos pendant toute la scène même s’il se parle)

SAMANTHA : Ah Ah Victor ! Bordel de cul ! Te revoilà, salop, à nous deux ! Ne me fais pas croire que la visite de cette salope de Lauren à Kevin est un pur hasard que tu ignores sans le savoir…

VICTOR : Si je croyais au hasard, je ne serai pas à la tête de cet empire, ma chère. Tu as voulu créer ton entreprise et rivaliser avec moi mais laisse-moi te dire que STOUCHTOUFLE n’est pas plus solide que ça ! (il agite une feuille de papier) Mais qu’espères-tu, Sam ?

SAMANTHA : Quel enculé… Tu es capable d’utiliser ton propre fils pour arriver à tes fins… comme tu m’as utilisée, moi, et tous les gens qui t’entourent dans ta famille que tu utilises sans aucun moyen pour la fin !…

VICTOR : Ne joue pas à ça avec moi ! Tu as voulu la guerre : ne viens pas te plaindre maintenant s’il y a des blessés ! Tu as voulu construire STOUCHTOUFLE dans le simple but de me détruire mais on ne me détruit pas, Sam et ça, tu le sais.

SAMANTHA : Bordel de cul Victor ! Si tu n’avais pas couché avec cette salope de Lauren, nous n’en serions pas là dans cette putain de situation avec tous ces évènements qui arrivent…

BARRY JACK : Bienvenue dans ce monde de requins…


6ème scène : KEVIN + LAUREN+ BARRY JACK (dans un bar à cocktail / chaussettes et poulet as usual) + VICTOR

LAUREN : Mais ne vois-tu pas Kevin que cette pauvre Samantha te manipule. Elle est perdue et elle ne supporte pas son erreur et pense en faire une autre pour la faire payer.

KEVIN : Oh ! Mon Dieu ! Pourquoi moi ???

BARRY JACK : Bienvenue dans la cour des grands, Kevin.

KEVIN : Comme ma douce mère Paquita me manque… Elle me dirait quoi faire. Et surtout avec qui ! Lauren ! Mon Dieu ! Je voudrais tellement te croire, tu es si bonne mais me pardonneras-tu un jour de t’avoir fait perdre un enfant de toi qui aurait pu être le nôtre ? Et Papa Victor, crois-tu qu’il voudra de moi ??? Il était si furieux en apprenant que je m’étais conduit comme un pauvre qui bat sa femme quand il est cocu, au lieu de croiser les sourcils comme un riche…Oh ! Mon Dieu ! Pourquoi moi !

VICTOR (entre dans le bar, aperçoit la scène, croise les sourcils et s’approche) : Eh bien, Kevin, quelquechose ne va pas ? Tu as l’air tourmenté …

KEVIN : Oh ! Papa ! Dis-moi que c’est par hasard que tu as couché avec Lauren ! Dis-moi que c’est par hasard que tu es prêt aujourd’hui à me réintégrer dans la famille !

VICTOR : Si je croyais au hasard, je ne serai pas à la tête de cet empire. Ecoute, petit, la vie est pleine de rebonds entre les gouffres que le sort que te tend. Il faut que tu sois plus fort.

BARRY JACK : Bienvenue dans ce monde de brutes.

LAUREN : Exact ! Victor ! D’autant que, Kevin sache-le, ton père et moi avions une liaison à l’époque où il était marié avec Samantha Stouch …. Autant dire une paire d’années… Ce mariage, d’ailleurs Victor, est encore une erreur que tu n’acceptes pas et que tu fais payer en en faisant une autre.

VICTOR : Ne joue pas à ça avec moi Lauren ! Je veux en avoir le cœur net. Allons chez Samantha.

[ Là, franchement, je kiffe, parce que ça veut vraiment rien dire. Bien que, si vous vous lancez dans une analyse de texte poussée, vous découvrirez toute la cohérence de cette histoire. Si vous êtes sage, un jour, je vous fournirai l'arbre généalogique de tous ces gens et alors tout sera plus clair...]

7ème et dernière : TOUS ( chez Samantha qui a des chaussettes accrochées à la ceinture + le poulet est dans les bras de Kevin)

(ça sonne)

SAMANTHA : Bordel de cul ! Qui ça peut bien être la personne à cette heure de ce moment de la nuit en soirée ?

VICTOR (entre) : Bonsoir Sam.

SAMANTHA : Victor ! Enculé ! Quel bon vent de hasard t’amène quand tu arrives ?

VICTOR : Si je croyais au hasard, je ne serai pas à la tête de cet empire. Je ne te présente pas Kevin, qui avant d’avoir été ton amant, a été ton fils adoptif.

KEVIN : oh ! mon dieu ! pourquoi moi ???!!!!

VICTOR : Sam, nous sommes venus mettre certaine chose au clair dans les points obscurs de nos vies afin que chacun puisse vivre en paix. Kevin est perdu, tu le manipules comme une pantoufle et, en tant que père, je me dois de rectifier la vérité.

SAMANTHA : Bordel de cul ! Mais où veux-tu en venir dans cet aboutissement ? Et que fous cette salope de Lauren en ma demeure de chez moi ? Putain, Victor, la vérité est qu’en me quittant, tu m’as obligée à accoucher sous X et ça, je ne pourrai jamais te le pardonner ni à cette pute de Lauren !

LAUREN : Samantha Stouch ! Ne recommets pas les erreurs que tu as déjà commises pour les rattraper ! Que tu le veuilles ou non, nous avons toutes eu une liaison avec Victor !

BARRY JACK (s’avançant en retirant sa perruque, des créoles apparues à ses oreilles, ce qui serait bien d’ailleurs, c’est que depuis le début il porte un poncho) : OUI. TOUTES. MEME MOI.

[Là il faudra un gros plan sur des tas de têtes bizarres qui font des grands yeux et des mots sans bruit avec leur bouche]


VICTOR : …Mmmmmm…. Mmmmmm…. Paquita……

KEVIN : Maman ! Oh ! Mon Dieu ! Pourquoi moi !

SAMANTHA : Bordel de cul…

LAUREN : de… de… des… tu …. Les erreurs…. Les erreurs…..

BARRY JACK PAQUITA : Bienvenue dans la fosse aux salopes.



ZE END

samedi 29 novembre 2008

LES FEUX DE L'AMOURSTEACK - 3ème scène : LAUREN + BARRY JACK- 4/8

(Dans une chambre, des habits traînent par terre, mais ils sont tous les deux habillés – un poulet sur la table de nuit– Barry Jack a une chaussette dans son verre de whisky + Lauren est chaude comme la braise)

BARRY JACK : Mais pourquoi tiens-tu tant à récupérer Kevin après avoir tout fait pour t’en débarrasser ?

LAUREN : Excellente question !

BARRY JACK : Tu le hais, n’est ce pas ?

LAUREN : On ne peut rien te cacher !

BARRY JACK : Mais que veux-tu de lui ?

LAUREN : C’est de Victor que j’attend quelque chose. Je ne m’abaisserais jamais à attendre quelque chose de Kevin !

BARRY JACK : tu ne lui pardonneras jamais de t’avoir fait perdre cet enfant que tu attendais de lui.

LAUREN : Je n’étais pas enceinte ! Je voulais que Victor se débarrasse de lui et m’intègre dans la famille, mais je sais bien que tant que Kevin sera dans les parages, je risque à chaque instant de perdre la confiance de Victor. Or, je ne referais pas une erreur en voulant en faire payer une autre. Il faut que Victor fasse partir Kevin de la ville. C’est le seul moyen.

BARRY JACK : Et une fois embauché chez DESKI’S STEACKHOUSE, tu te débrouilleras pour le pousser à la faute, c’est ton plan, Lauren ?

LAUREN : C’est pour ça que je t’aime bien, Jack, tu es plus perspicace que la moyenne des hommes !

BARRY JACK : mmmm… Bienvenue dans la fosse aux lions…

LES FEUX DE L'AMOUR STEACK - 2nde scène : SAMANTHA (chez elle, un poulet sur la table basse) + entrée de KEVIN (une chaussette sur l’oreille) - 3/8

SAMANTHA (en raccrochant le téléphone) : Oui, à tout se suite, Kevin.
Bordel de cul ! Qu’est ce qu’elle a bien pu encore inventé, cette salope ! Je suis sûre que Victor, cet enculé, se cache encore derrière cette histoire…
Mmmmmh…. Kevin avait l’air tellement soucieux au téléphone….

(ça sonne)

SAMANTHA : Ah ! Le voilà !

KEVIN : Bonsoir Samantha !
SAMANTHA : Enfin ! Tu es là ! Je mourrais d’inquiétude ! Assieds-toi en pliant les genoux et raconte-moi avec ta bouche. Qu’est-il arrivé dans les évènements, bordel de cul ?
KEVIN : Eh bien, voilà, je vais tout t’expliquer... Oh mon dieu ! Pourquoi moi ????

mardi 25 novembre 2008

LES FEUX DE L'AMOURSTEACK - 1ère scène : VICTOR + LAUREN - 2/8

(Pendant tout le dialogue, Lauren est chaude comme la braise, Victor regarde la caméra en croisant les sourcils. Il y a un poulet sur la table. A un moment Lauren, enfilera langoureusement une chaussette à la main)

LAUREN : Victor, si tu veux vraiment que ton entreprise DESKI’S STEACKHOUSE se fasse remarquer aux défilés internationaux de lingerie cette année, tu n’as pas le choix, il faut te lancer dans la lingerie masculine.

VICTOR : Une fois de plus, Lauren, tu as raison. Et une fois de plus, je ne suis pas sûr que les moyens que tu proposes soient les meilleurs. Souviens-toi de ce qui est arrivé avec Kevin.

LAUREN : Ecoute, c’est différent. C’était le passé. Kevin est le seul qui soit capable de dessiner des caleçons qui t’apporteront le succès, Victor, et ça, tu ne peux pas l’ignorer. Il n’est pas ton fils adoptif par hasard…

VICTOR : Si je croyais au hasard, je ne serai pas à la tête de cet empire. Et ça aussi, tu le sais, Lauren. D’ailleurs, est-ce vraiment par hasard que tu as perdu cet enfant ?

LAUREN : Si Kevin est ton fils, il ne l’est qu’à moitié, le sang latino lui coule dans les veines, ne l’oublie pas, il ne pouvait pas supporter l’idée que nous ayons eu une liaison, mais je ne pouvais pas l’épouser sans lui en parler… [chaussettes]

VICTOR : Mmmmmm… Que tu manipules les gens pour arriver à tes fins, c’est une chose, Lauren, mais ne joue pas ce petit jeu avec moi. Tu sais très bien que je ne supporte pas que tu me reparles de cette Paquita !

LAUREN (s’en allant) : ce sera toujours ton défaut, Victor, tu ne supportes pas tes erreurs, et aujourd’hui, tu en refais une en voulant en faire payer une autre à Victor…


FIN DE LA SCENE – 3 NOTES DE GENERIQUE DANS LE NOIR.

samedi 15 novembre 2008

LES FEUX DE L'AMOUR STEACK - 1/8

Présentation des personnages :

Tu es Deski Richard Steackhouse:
T’as une moustache et des sourcils, tu fais peur à tout le monde ou plus précisément : les femmes veulent ton corps et les hommes veulent ta place, car tu es chef big boss de DESKI’s STEACKHOUSE qui fabrique de la lingerie pour femmes, et tu viens de lancer la ligne pour hommes que tu vas confier à … Lauren la salope qui t’as bien eu puisqu’elle a couché avec ton fils adoptif de ton 2nd mariage. Tu en es au 28ème. Mariage. Tu as 7 enfants légitimes, 12 naturels/bâtards, 1 adoptif. Ta pire ennemie est Samantha Stouch qui veut racheter ta boîte.

Phrase fétiche : Si je croyais au hasard, je ne serai pas à la tête de cet empire / Ne joue pas à ça avec moi.

Tu es Tom Kevin Lopez :
Et oui, il faut bien un porto ricain à cause de la minorité grossissante des Etats-Unis. En vrai, t’es le fils adoptif de Victor qui a couché, ce salop, avec une porto-ricaine pauvre. Il savait pas qu’il avait un fils et il l’a appris quand il était marié avec Samantha et du coup ils t’ont adopté même si t’avais 25 ans. Tu t’es fait avoir par Lauren que t’aimes pourtant quand même en secret, du coup, tu t’es fait jeter de chez Victor qui, à ton avis a tout manigancé, ce salop qui a couché avec ta mère, mais à la force de ton travail et un peu aussi avec le sexe (car tu auras fait un peu de sexe avec Samantha… oui, je sais, Samantha, c’est moi. Et alors ? c’est moi aussi qui fait le scénario) et donc tu réussis avec ton poste de directeur artistique. Tu plais aux gonzesses mais t’es secrètement amoureux de Lauren. Mais tout le monde te dis que c’est une salope. (Et que c’est ta sœur, mais on n’aura pas le détail dans cet épisode)

Phrase fétiche : Oh ! Mon Dieu ! Pourquoi moi ???

Tu es Griga Lauren Fenmore :
Tu es une salope-diraient-certains-une-femme-qui-sait-ce-qu-elle-veut-diraient-d'autres qui utilise tout son potentiel sexuel pour arriver a ses fins sous un faux air d'ingénue. Bref, une salope. Qui a donc, couché avec le fils adoptif de Victor pour avoir son poste dans STEACKHOUSE, en effet, elle a fait croire qu’elle était enceinte, qu’elle était amoureuse, qu’elle voulait se marier, qu’elle serait plus salope, du coup, Victor, il a fait genre tu fais partie de la famille. Du coup, elle a fait croire que le fils adoptif (Kevin), il l’avait battu (en vrai, il s’est un peu énervé parce qu’elle lui a dit qu’elle avait couché avec Victor), qu’elle avait perdu le gamin. Du coup, elle a gardé la place et le fils adoptif (Kevin), il s’est fait viré. Mais comme elle pense qu’il peut avoir du talent, elle veut qu’il vienne bosser chez Victor, pis une fois, qu’il aura dessiné la ligne pour homme, elle s’arrangera pour l’enculer encore et elle fera croire que c’est elle qui a tout fait. En vrai, elle est un peu amoureuse de ce salop de Victor du coup elle veut l’épater au taf.

Phrase fétiche : Tu ne supportes pas tes erreurs, et aujourd’hui, tu en refais une en voulant en faire payer une autre

Tu es BARRY JACK
Tu es un second rôle mais fais pas la gueule, sans toi, on ne comprendrait rien à cette histoire.
Mère de Kevin, Amant de Lauren (qui se tape des travelos, la salope), Ex de Victor, Paquita

Phrase fétiche : Bienvenue dans la fosse aux lions / Bienvenue dans la cour des grands.

Je suis AL Samantha Stouch :
Avant je travaillais pour ce beau salop de Victor, en vrai j’ai même été sa 2nde femme (et on a eu un fils adoptif qui si vous vous souvenez bien a couché avec Lauren la salope). Mais à notre divorce (dû au fait que Lauren m’avait fait croire que Victor me trompait mais finalement c’était vrai, et avec elle en plus), j’ai quitté la boîte et j’ai juré la perte de Victor. J’ai monté ma boîte de pantoufles STOUCHTOUFLE qui marche du feux de dieu. Je veux racheter DESKI STEACKHOUSE. Je suis amoureuse de Kevin Lopez, le fils adoptif qui était pauvre jusqu’à 25 ans, alors il bosse pour moi mais bien sûr cette salope de Lauren arrête pas de lui monter le chou et même qu’elle essaye de le détourner de moi et qu’il aille travailler chez Victor alors qu’il fait trop bien les pantoufles et que sans lui ma boîte s’écroulerait. Le pire que je pardonnerai jamais à ce salop de Victor, c’est qu’il m’a fait accouché sous X… et que depuis j’ai jamais pu avoir d’enfants, alors je me tue au boulot pour oublier. Sauf que je viens d’apprendre un truc qui me troue le cul sur cette salope de Lauren qui serait…

Phrase fétiche : Salope ! Salop ! Enculé ! Bordel de cul !

lundi 23 juin 2008

Welcome aboard

Love, exciting and new
Come Aboard.
We're expecting you.

Love, life's sweetest reward.
Let it flow, it floats back to you.
Love Boat soon will be making another run
The Love Boat promises something for everyone
Set a course for adventure, Your mind on a new romance.
Love won't hurt anymore
It's an open smile on a friendly shore.
Yes LOOOOOOOOOOOOOOOVE! It's LOOOOOOOOOOOOOOOVE!
Love Boat soon will be making another run
The Love Boat promises something for everyone
Set a course for adventure, Your mind on a new romance.
Love won't hurt anymore
It's an open smile on a friendly shore.
It's LOOOOOOOOOOOOOOOVE!