vendredi 15 octobre 2010

We're going fast then we take it slow

Ce post, tel un cri dans le désert, vient interrompre la longue attente. Nous n'attendons pas le messie mais de l'argent, je suis ni plus ni moins vénale que toi, chez lecteur fictif et pour que vive la poésie, j'appelle à moi certes Edgar Poe mais aussi le Pôle Emploi. L'angoisse de l'attente m'immobilise parfois tel le renard sauvage aux aguets mais j'ai décidé d'aller de l'avant surtout depuis que j'ai compris que mon anxiété n'est que le refoulement de mon ultra-violence car face à toi, Employé Pôle Emploi, je me sens tel Jack The Ripper face à une vieille prostituée des bas fond de Londres. Je te veux du mal. Parce que tu as quelque chose, peut-être, mais tu ne veux pas me le donner gratuitement. Et ça, c'est pas gentil.
Bref. Il faut absolument que je pense à autre chose.
Comme des diamants, des mulots ou des courgettes. Ou un bébé bison. Ou une graine de tournesol bleu. Ou un poncho. Oui c'est ça.
Un poncho.
Avec un Stetson rose à plumes. Des collants chamarrés. Et des babouches gris-métallisées (en quatrième j'avais eu 20 sur 20 à un devoir sur l'accord des mots composés)(j'ai eu une enfance très malheureuse).
Je vais en outre construire une play list de funk et devenir conducteur de bus.
Je suis la Jean-Mouline de l'évasion.

But right now, I have to go, Darling. Ain't got time, kind of a rendez-vous for a bilan de compétence².

² (NdT) : les mots en italiques sont en français dans la version originale.