mardi 7 décembre 2010

Heureux les félés car ils laissent passer la lumière...

J'ai découvert un type qui jouait trop bien la batterie et qui a d'excellentes références musicales :



En plus, il joue dans un groupe où ils portent tous des ponchos :

Ils s'appellent les Reynols et ils sont argentins.

D'ailleurs, l'Argentine me fascine (alors que la Chine me chagrine, les Etats-Unis me terrifie, la France me décontenance, le Tchad me rend malade et que l'Iran me met à cran. Il n'en demeure pas moins que la Belgique est fantastique). Bref, je laisse la parole à Mr Roberto Arlt (sous vos applaudissements)(oui, car Bob écrit des livres, ça en fait quelqu'un d'important) :

"Il n'est pas rare que l'homme se croit capable d'embrasser l'infini."

"... comme une éponge à la surface d'une mer tropicale" (on s'en fout de savoir quoi parce qu'une éponge sur une mer tropicale, c'est BEAU)

"Parfois une automobile, freinant brusquement, lançait du bout de la rue un cri de bonhomme en caoutchouc qui se dégonfle" (effectivement)

"Il devait faire un effort pour ne pas sauter du lit et crier parmi la désolation de sa chambre, devant son épouse endormie dans un lit voisin : "Je suis un dieu qui passe incognito sur la terre !"" (franchement, ça ne vous est jamais arrivé ? Non ? Vraiment ?.... Moi ? Ah non, non... non plus...)

"Il supportait la monotonie de sa vie avec une résignation de cadavre." (Spéciale dédicace à tous les pingouins qui sont dans la place !)

"Parfois il tendait à penser que cet orgueil d'être honnêtes n'était que la manifestation inversée du désir refoulé de ne plus l'être."

"Il découvrit plus tard cette terrible loi que tous les êtres humains en arrivent à vérifier un jour ou l'autre dans le cours de leur existence : la nécessité d'aller jusqu'au bout."