jeudi 16 septembre 2010

mercredi 15 septembre 2010

Parce qu'il y a un hélicoptère et un tank, moi je dis NAN !


Quand je serai grande, je serai Yolande.

La question du jour :
Est-ce une mauvaise idée de lire l'autobiographie de Jacques Mesrine quand on a des démarches administratives en pagaille à effectuer ?
Réponse :
Probablement.

Face à ce cube métallique froid, sombre et arbitraire, on oscille entre l'écroulement neurasthénique et la haine sanguinaire. A croire qu'"ils" s'en doutent, parce qu'"ils" ne veulent même plus nous voir, nous parler, incarner le malentendu, histoire qu'on se serre les coudes pour le démêler. Non. Il n'y a plus que des voix composées au téléphone à qui je ne peux répondre que par des touches (1,2,3, étoile, dièse) ou des mots (info, inscription...) mais personne pour répondre à ma question qui n'était pas prévu dans le schéma.

Putain.

Alors je deviens dingue.

Et je pense à Mesrine :

- Pour défoncer le bureau de l'agent binaire (appelons le Ben oui-Ben non) à coup de batte de base ball en lui demandant s'il pense que c'est une bonne idée, tapez 1.
- Pour poser mon katana sur la pomme d'adam du directeur clientèle de SFR afin qu'il me dise si oui ou non je peux résilier cette putain de ligne, tapez 2.
- Pour pouvoir vivre libre et nue dans un grand champs de violettes sans plus jamais d'identifiant, de code, de numéro d'abonné ou de mot de passe, dites "Sunshine Superman".

Suite à ce détournement de procédure, je vais être obligée de partir en cavale hors d'Europe. J'ai trouvé une planque dans la ville de Paul Bowles, William Burroughs, Jean Genet, Joseph Kessel, Marguerite Yourcenar, Paul Morand (bisou GP), Tennessee Williams, Antoine de St Exupéry, Mohammed Choukri. Entre autre.


Bien à vous,
Pépé Le Moko.

lundi 13 septembre 2010

Down in some Tularosa alley...

Au Fion qui se demandait d'où venaient ses Puces... :

"L'expression ''Marché aux Puces'' date vraisemblablement de la fin du 19ème siècle. A l'origine c'est une expression péjorative. (cf le proverbe : ''Qui se couche avec les chiens se lève avec les puces''). Bref, l'idée de puces, de vermines, accompagne généralement celle de linge, de vieux vêtements, de hardes vendus par des chiffonniers que l'on soupçonne d'être porteurs de parasites en tous genres. Il semblerait donc qu'un Parisien ait un jour eu l'idée de lancer l'expression Marché aux Puces pour désigner cet endroit où l'on peut acheter des objets ayant déja servi. L’histoire des Puces remonte à plusieurs siècles. Elle se confond avec celle des chiffonniers, ce peuple de l’ombre installé aux portes de la ville, au pied des « fortifs ». Appelés « biffins », « chiftires », « crocheteurs » ou plus poétiquement « pêcheurs de lune », les chiffonniers parcouraient la ville la nuit à la recherche de vieux objets jetés aux ordures qu’ils revendaient ensuite sur les marchés. Souvent associés aux habitants des « cours des miracles »,les chiffonniers sont chassés de Paris par de nouveaux édiles à la fin du XIXème siècle. Ils passent alors par petits groupes de l’autre côté des fortifs et s’installent près des portes de Montreuil, de Vanves, du Kremlin Bicêtre et de Clignancourt. Peu à peu, certains «crocheteurs » plus astucieux que les autres deviennent brocanteurs à leur compte. Ceux qu’on appelle déjà les « puciers » décident de s’associer. Bientôt, les parisiens viennent découvrir des étalages d’objets hétéroclites disposés à même le sol au delà de la barrière de Clignancourt. De fil en aiguille, le nombre des curieux augmente, celui des marchands aussi. Une mode est lancée attirant, parmi la foule chapeautée du dimanche, des mondains collectionneurs en guêtres immaculées qui viennent chiner autour des étalages de bric-à-brac. Le marché aux Puces est né…"

Tout ceci est tiré de divers sites internet que je ne citerai pas, que le Pape du Copyright m'excommunie immédiatement ou que le Dieu du Fake me transforme en statue de cassonade.


Bref, après le Rônin, les chiffonniers. On ne mourra pas idiot sur le blog cool.
Tout ça pour entamer une grande quête comme je vous le disais, le fameux bushido.
Qui nous mènera jusqu'aux casses automobiles.
Mes fidèles compères : le Fion et SanKuKai.
Dimanche, on a commencé par explorer les puces du canal, près de Lyon donc (je ne le préciserai pas à chaque fois, concentrez-vous, bordel). C'est une brocante sponsorisée par un troupeau hystérique de pingouins clignotants. Autant dire que ça m'a bien plu.
Les brocanteurs, c'est fascinant comme les types des casses automobiles. C'est des univers parallèles, aux origines floues, qui s'épanouissent sur les déchets produits par les vies propres et normales des gens qui font comme il faut (moi y compris, allez pas croire que le blog cool se la pète). C'est des mondes à la limite de la légalité, de la propreté, de l'honnêteté. Du coup, ça fait peur et ça attire. C'est des endroits comme un inconscient de la société, elle les repousse en périphérie, les ignore au maximum mais ne peut pas nier qu'elle en a besoin pour ne pas mourir étouffer sous ses propres déjections. Mais à condition qu'on ne le voit pas.
Du coup, on se promène là-dedans comme dans un monde onirique, hétéroclite. Les habitants obéissent à des règles qu'on ne connaît pas. On se sent débutant, gauche. En même temps, on trouve ça tellement beau. Et puis il y a des saucisses. Alors, on voudrait faire partie du secret, connaître les moeurs, les rites et les codes. Être initié. Etre invité, nous aussi, à venir danser tous les dimanches midi autour d'une bouteille de rosé, entre 2 caravanes qui sentent la friture, au milieu des visages burinés de réveil à l'aube, d'efforts et de soucis d'argent, à moins que ça ne soit par des magouilles à l'issue incertaine. Comme ces personnages qui traversent le temps et qui sentent la liberté, l'aventure mais aussi un peu le crime parfois, les rônins, les mercenaires, les pirates, les manouches...
Savoir jusqu'où on trouve ça beau et jusqu'où ça fait trop peur.
Et prier pour que les chiens errants et les puces ne disparaissent jamais.

dimanche 12 septembre 2010

watashi wa Rônin desu

Qu'est ce qu'un Rônin ?


Non, ce n'est pas un petit gros.

Aujourd'hui, le blog cool vous apprend des choses... (j'ai tout pomper sur le magazine No-Dogs.fr). En fait, tout se passe au Japon. Il était une fois en l'an...

710-794 :
Ere Nada. Apparition du terme « rônin », pour désigner toutes les personnes qui désertent leur
maître, qu’il s’agisse de guerriers ou de serfs. Peu à peu, on utilise le mot pour désigner les
samouraïs qui quittent leur maître et s’excluent donc de la société japonaise féodale.
1600-1868 :
Ere Edo. Forte augmentation du nombre de rônin, due à la rigidité du système instauré par le shogunat, qui interdit aux samouraïs de changer de maître et de se marier hors de leur clan.
Rônin célèbre de cette époque :
Musashi Miyamoto (1584-1646). Archétype du héros médiéval nippon, samouraï expert
en ken-jutsu (maîtrise des sabres katana et wakizashi).
Extensions du mot :
Aujourd’hui le terme désigne les étudiants qui ont échoué à l’examen d’entrée à l’université
et restent une ou deux années à étudier en espérant le repasser. On appelle également
parfois rônin une personne au chômage.

Je vous laisse. J'ai un putain de bushido à parcourir.