samedi 29 juin 2013

Bieber Dood

Est-ce qu'on vous a appelé aujourd'hui pour vous dire qu'on vous adule ? Parce que moi, oui.


Have a hangover


vendredi 28 juin 2013

Ha ha ha (stayin'alive)

Alors, évidemment, on pourrait être immortel et ça résoudrait pas mal de problème.
 
Bien sûr, il y a ceux qui vont expliquer que, mais non, c’est trop cool de mourir, qu'il faut absolument mourir comme ça on profite à fond, on fait plein de trucs, alors que si on mourrait pas, on passerait son temps à tout reporter au lendemain et on ferait jamais rien.
Oui, et ?
Je ne vois pas où est le problème. Pour la plupart d’entre nous, ça serait pareil que la vie de mortel sauf qu’en plus, on ne se sentirait plus coupable. Et comme plus personne ne foutrait rien, on n’aurait même pas honte. On n’aurait plus à calculer combien Mick Jagger gagnait à l’âge qu’on a, ou comment Napoléon avait déjà changé la face du monde et le cours de l’histoire à l’âge où on cherchait encore où on allait bien pouvoir se bourrer la gueule samedi soir.
Quand on y pense, ça serait vraiment cool que ça arrive juste maintenant l’immortalité.
Pas avant, parce qu’il aurait fallu que je lave des couches pleine de caca d’enfants jusqu’à… pour toujours. Maintenant qu’on sait comment pas faire d’enfant et qu’on a des machines à laver (même immortel, on n’est pas à l’abri d’une fuite), ça serait vraiment cool.
 En plus, on en aurait rien à foute. Je veux dire : on pourrait se payer tout ce qu’on veut, on s’en foutrait, on ferait des prêts sur 3millions800milles ans : Tu rembourses combien ? 1 euro par mois. A quel taux ? Ranafoute. Et t’as pris une assurance ? Hahaha (blague d’immortels).
Façon, j’ai remarqué, ceux qui sont contre l’immortalité, c’est les mêmes rabat-joies qui veulent absolument te faire arrêter de fumer, de boire et d’une manière générale, t’empêcher de te comporter comme un gosse irresponsable, alors que être irresponsable, c'est juste trop cool, tout le monde adore ça. Et si pas, c'est-à-dire s’ils tiennent tant à ce que la vie s’arrête, c’est évidemment parce qu’ils ne l’aiment pas.
Or, on ne peut décemment pas prendre en compte l’avis des suicidaires sur ce sujet, si ? (non.)
Il faudra sans doute prévoir des camps spéciaux pour eux où on les obligerait à rester allongé sous terre sans bouger, ça leur plaira sûrement.
(c'est bizarre, hein ? En ce moment, j'ai le mojo très stalinien...)
 
Nan, mais vraiment, si on meurt pas, ça résout plein de soucis :
-         - Y’aurait plus de maladie (ou on s’en foutrait) : du coup tout le pognon de la recherche, on le mettrait dans la recherche contre la gueule de bois, et hop, un souci en moins, ou des trucs rigolos comme pouvoir changer de couleur de cheveux juste comme ça instantanément, juste pour voir quelle tête ça te fait, ou tout un tas de trucs cools, on ferait un genre d'institut de la recherche irresponsable en somme.                                                                                                                                            Oui, parce que la mort, c’est un sacré budget au fond, ça nous coûte la peau du cul pour rien si on calcule bien. Arrêter de mourir, si ça se trouve, ça relancerait l’économie mondiale (ouéééééééééé),
-          Et puis sans la mort, y’aurait plus de guerre (je vois pas bien l’intérêt de faire la guerre si on peut tuer personne)(le risque, ça serait qu'il fasse des autres genres de guerre, par exemple, ça serait des guerres avec que des viols, t’imagines… Des armées de violeurs sur-entraînés qui se jetteraient les uns sur les autres... Y’aurait des armes de dépucelage massif, des pilonnages de godemichés à tête chercheuse… Bon. Ça pouvait pas être complètement parfait. J'ai dis qu'on serait immortels, j'ai pas dit qu'on serait des Jésus)
      Après, j'ai réfléchi et j'ai réalisé que ça serait quand même emmerdant pour certaines personnes. Par exemple pour les grévistes de la faim : y’a Trevor qui veut plus rien avaler, il dit qu’il veut qu’on lui change ses draps. - Ah ouais ?... Et c’est tout. On pourrait pas en faire un film genre Hunger par exemple. Ca emmerderait aussi pas mal les terroristes je pense (imagine, le type plein de bombes au Times Square qui se met à gueuler qu’il va se faire exploser si on libère pas la Palestine, et là tout le monde se met à hurler et quelqu’un lance le dernier Daft Punk à fond, on ramène les fûts et les machines à cocktail et c’est parti !)(T’étais au dernier attentat ? Pffff… T’as raté un truc, mec, j’te jure, c’était chôôôô, il paraît que le prochain, c'est à Berlin, faut trop pas le rater).
 
C’est sûr que l’immortalité n'encourage pas la révolution. Mais bon, qu’est ce qu’on s’en fout des dictateurs si on peut plus mourir, hein ? (Vote pour moi ou je te tape.)(Sérieux, Mouamar ?). Non, la politique, ça deviendrait vraiment cool, parce que l’immortalité, ça inverserait le rapport de force (Wowowo, Mouamar, tempère. Ecoute : moi et mes potes, on vote pour toi si tu nous montres ton cul. Allez Mouam' ! Vas-y ! C’est bon, tu vas pas en mourir, t’en fous, pis si ça se trouve, dans 2000 ans on s’en souviendra même plus)
Un autre truc cool : on n’aurait même plus besoin de trier ses déchets, ou de faire du covoiturage, ou tous ces trucs durables : ranafoute la planète ! Elle peut bien exploser, la planète, nous on s’en battrait les couilles : s'en fout, on meurt pas (ouééééééééé !)
 
Si la planète, elle explosait, on serait projeté dans l’espace pour toujours, on serait des milliards à flotter comme ça dans l’espace… Pom… Pom… Pom… Tiens et si je changeais de couleur de cheveux, hop !... Pom… Pom… Pom… Hey ! Hey ! Hey man, ça va ou quoi ? Hey ! T’aurais pas l’heure ? Hahaha (blague d'immortels)

mercredi 26 juin 2013

Genital outlaws in a positive way (*)

(*) dans No Legs d’Adam Green

Je me sens très proche de l’éléphant indien dans un Barbare en Asie, d’Henri Michaux (ce sera la seule note culturelle de ce post)(Edgar Poe, ce sera pour une autre fois) : un rien m’affole. Même être en rut m’affole. Dès que j’ai envie, je panique, je me mets à courir dans tous les sens avec l’œil révulsé. C’est pas glorieux mais quand même j’aime bien. C’est vrai, j’aime bien quand le type fait le gorille, et que je me bidonne de peur en battant des mains. Si seulement je n’avais pas si peur à chaque fois que ça soit la dernière fois, ce serait tellement moins grave.
Je me demande toujours quelles sont les règles de ce jeu, quand on se tourne autour en se reniflant le cul. C’est un peu parano mais j’ai l’impression qu’il y en a, sauf que c’est chacun les siennes et personne ne doit JAMAIS demander à l’autre quelles sont ses règles. Sinon ça stop net le jeu. Du coup, t’abats tes cartes mais tu sais jamais à quoi on joue, tu sais pas quand la partie commence vraiment ni quand elle est finie, ni combien t’as fait de points :
-          As de pique !
-          Tu rejoues alors.
-          Ah ? je pioche.
-          Mmmm… Pourquoi pas… Mmmm… Et de 10.
-          Je casse à 7, en carreau et je ramasse !
-          Brelan !
-          Mais tu peux pas en fait. Pas quand c'est atout rouge. Bon, allez, je file.


Et il y a cette histoire de coucher ou pas le premier soir, je suis confuse. Je ne comprends pas pourquoi mais ça a l’air d’être un truc sûr et certain qu’il faut pas le faire (tout le monde a l’air d’accord là-dessus, tout le monde peut quand même pas se planter). Du coup, je me dis toujours que cette fois, promis, juré, je le ferai pas. Mais j’y arrive pas. J’oublie toujours pourquoi faut pas le faire. Paraît qu’il y a plein de types qui t’aiment plus après, si jamais tu dis oui tout de suite. C'est-à-dire qu’ils te proposent de jouer mais que si tu veux jouer, il faut dire que tu veux pas jouer et alors ils auront VRAIMENT envie de jouer, c’est ça ? Ou sinon, y'en a aussi qui disent que c'est pour entretenir la magie. Et là, je sais pas bien de quoi on parle parce que je trouve pas ça magique de faire comme si on pensait pas qu'à ça. C'est beaucoup plus magique de le faire. Moi, je cède parce que j’ai toujours peur qu’on oublie d’en reparler après. J’veux pas dire non. Pas tout de suite.

Façon, j'm'en fous, je fais du déni.

Je vais me faire peur autrement. Je vais louer une voiture et me lancer à toute blinde sur les routes du Grand Nord canadien. Je vais camper avec les baleines, toute seule dans la toundra. Faudra que je fasse gaffe aux Inuits imbibés de vapeur de colle (pas le premier soir, Dumbo, pas le premier soir...). Il paraît qu’ils conduisent comme des tarés là-bas, c’est vraiment cool : je vais pouvoir tracer avec l’autoradio à fond. Je vais me faire une playlist de grizzli (promis, je vais bientôt arrêter Jimmy Sommerville) et j’hurlerai sans lâcher le volant. Après quoi je m’endormirai dans les îles Mingan en écoutant le bruit que font les baleines qui pètent dans les vagues (tu vois ou pas ?)




There's no wrong way to fuck a girl with no legs, just tell her you love her when she's crawlin'away. There's no wrong way to fuck a bitch with no faith, now you'll never be sad again

dimanche 23 juin 2013

It is best to meet in a cul-de-sac (*)

(*) C'est dans "Gigolo" de Sylvia Plath

Je crois que le fait d'avoir été capable d'oublier ma valise (avec mon ordi dedans...) sur le parking de l'aéroport Roissy Charles De Gaulle (si un jour tu as l'occasion de vivre ma vie, ne fais pas comme moi, concentre-toi) alors que bien sûr, je n'avais jamais fait de sauvegarde de disque dur, me pousse à reprendre ce blog pour y noter tout ce que je risque de perdre ou d'oublier. Internet, je compte sur toi, be myself.

Je vais un peu revenir sur cette histoire d'amphibie qui est fortement liée au Mississipi. Je ne sais toujours pas quoi en faire, qu'est ce que ça signifie mais je creuse, je creuse... Quelle est la question qui se pose derrière tout ça : Huckleberry Finn est-il un animal amphibie ? La vie est-elle un long fleuve qui déborde ? Faut-il que je passe mon permis airboat et qu'on s'organise des virées avec mon buddy Marshall (Randy Junior, emmène les saucisses) ?

Et puis il y a eu Mud et les Bêtes du Sud Sauvage, et c'est rigolo parce qu'on m'en a parlé hier et qu'on m'en a reparlé avant hier (je me souviens comme je lis un blog, je remonte dans le temps). Bref, y'a un truc qui m'obsède mais je ne sais pas quoi.



Cependant, il y a cette question si justement posée par la libraire jouée par Parker Posey dans la saison 3 de Louie : Si je rêve d'y aller, faut-il que j'y aille ? Ou faut-il continuer d'en rêver ? Bon. Vu que cette année, c'est les baleines dans le Saint Laurent, j'ai encore un an pour décider.


Et de Parker Posey, hop, logique, je passe à Hal Hartley parce que j'aimerai tellement revoir The Unbelievable Truth, parce que ce film a trouvé la blue note de mon petit cœur, j'ai tout le temps envie de le revoir (offrez moi le DVD, vous irez au paradis) :