jeudi 1 juillet 2010

Appelez-moi Amanda Lear.

Journée riche en rebondissements :

Le Peintre, petit ami de La Vieille qui Buvait Plein de Bières (elle est pas encore décédée mais ça sonne mieux à l'imparfait), est décédé. C'est dans une maison de retraite. On croit que c'est une histoire triste qui parle de la mort mais en réalité non. Ceci est un blog cool. Ce qui est cool c'est que la Vieille qui Buvait des Bières, elle était drôlement acâriâtre (tellement que je me permets de multiplier les chapeaux chinois). Par exemple, quand la Fugueuse se mettait à siffloter en fin de repas, La VBB l'insultait en la traitant de Beethoven (ce n'est pas le pire, d'autres se sont fait appelées Princesse des Iles, insulte suprême en maison de 5ème âge, faut reconnaître que c'est pas parce qu'on se promène avec une bouée qu'il faut se prendre pour une vahinée). Bref, La BVV, depuis qu'elle fréquentait Le Peintre (ainsi nommé car il a dû réaliser environ 697 pastels du magnolia du jardin, autant que de jours passés dans son dernier hôtel -mais non, mais non, ce n'est pas sordide-), elle était toute radieuse. Pour tout dire, elle frimait un peu. Elle l'attendait avant de commencer à déjeûner (elle sifflait des bières pendant ce temps, évidemment), elle prenait des nouvelles du magnolia, elle connaissait son dessert préféré et elle regardait le rugby en l'attendant à la pause goûter. Vous voyez bien que cette histoire ne parle pas de la mort. C'est une histoire d'amour entre un peintre et une buveuse de bières. Voilà tout.

Et puis ce qui est triste, ce n'est pas la mort du peintre, c'est la solitude de la buveuse de bières.

Sinon, mon dossier a été accepté haut les mains peau de lapin à la fac.
You know what ? I'm 35 and I'm gonna be a fucking student. And a cougar (= who get married with young working guys, of course). Et non, j'ai pas peur de la mort : j'aime la littérature.
Et la bière.
Et la charpente.

mercredi 30 juin 2010

I like tomato, u like potato

J'AI FAIT UNE TARTE A LA TOMATES ET A LA MOUTARDE.


Pardon, mais je vous le répète : j'ai fait une tarte à la tomates et à la moutarde (est-ce que quand on vouvoie 1.78 lecteurs fictifs, c'est une formule de politesse ? Ou la 2nde personne du pluriel ? Je suis toute Bescherelle...) . Bon, la tarte est un peu ratée certes, mais un peu bonne quand même (je suis en train d'en manger). Vous ne semblez pas comprendre à quel point ce jour (c'était hier) est essentiel. A quel point ce blog prend toute sa signification et son sens cool : j'ai fait une tarte à la tomate et à la moutarde. J'explique : j'ai dit que j'allais faire de la cuisine et je l'ai fait. C'est incroyable : il s'est passé quelque chose de l'ordre d'un évènement. Je le dis dans le blog cool et hop ! Le monde entier est au courant tellement c'est important (je parle du monde fictif bien entendu).
Cette tarte... (attention analyse du texte "Tarte") Je pense que ça vient de l'idée de rentrer chez soi et de faire à manger pour des gens qu'on aime bien et qui vivent là. Ca doit être vraiment cool. En tout cas, ça m'a paru plus cool que d'aller boire des bières. Donc faire une tarte à la tomate et à la moutarde = note maximale de coolitude (bien que ça n'améliore pas mon look de femme enceinte) (bien que par conséquent on devrait bientôt me laisser des places dans le métro).

Bon sinon je pourrai aussi parler de trucs du gouvernement qui me révolte ou du comportement de les gens pas cools ou de comment que ça devrait être dans la vie (j'ai vu ça dans des autres blogs cools). Mais c'est impossible. J'ai pas le temps de penser à ça. Il se passe trop de trucs cools dans ma vie.

mardi 29 juin 2010

Dowloading porn with Davo

Je ne pouvais plus me taire. Même si quand j'arrête d'avoir des accidents de voiture et d'être fatiguée, j'attrape la crève comme si j'étais allergique au soleil. Aucun sens. Mais il se passe tellement de choses. Et c'est si cruel de ne pas les raconter à mes 1.78 lecteurs fictifs.

Je vais donc essayer de résumer :
1- Une fois que je serai défintivement et volontairement exclue de Here-The-Pussies, j'irai habiter un endroit merveilleux avec plein de terrasses, un cuisinier-boxeur (un genre de Barracuda qui sait sourire), Gazoline qui se reconvertit en Père-Noël suicidaire et à venir, une fille avec son chat dont on reparlera, sans parler de Belle des Champs qui habitera un temps le couch, car il me laisse sa chambre qui sera mienne. Lasciate mi cantare. Je vois ça d'ici : la vie va être magnifique : on écoutera des vinyls d'easy leastening en sirotant des smoothies et en regardant des séries en streaming, nous rirons très probablement à gorge déployée en accrochant le linge sur le fil de la terrasse-est, en attendant l'heure de l'apéro sur la terrasse ouest. Ma chambre sera belle comme un coucher de soleil sur Tchernobyl. Et pendant 2 mois, je ne vais rien foutre (à part mixer dans un mariage gay. En espagne. Parce qu'en france, c'est pas possible.)
2- Je vais me marier avec mon mari (il n'est pas charpentier donc inutile d'en parler à ma grand-mère : elle se ferait du souci)
3- J'ai fait du vélo. Un peu. J'ai mangé. Beaucoup. Bon. ça peut arriver à tout le monde. Et puis, j'ai quand même mis du vernis violet sur les ongles et j'ai un GSM rose. Je reste donc une fille. Quand même.
4- J'ai passé 4 jours magnifiques dans les cévennes (en réalité c'est dans le languedoc mais je préfère dire les cévennes et de toute façon on s'en fout puisque c'est quasiment la même chose, excepté d'un point de vue géographique) : on a mangé des saucisses, on s'est beaucoup déguisé, on a pas eu une parole censée du week-ent, on a fait un roman photo génial (en tout cas, on a pris les photos et c'est déjà rudement bien. On le publiera l'année prochaine dans un fanzine qu'on aura créé ou quelque chose comme ça). Il y avait le fion et son mari, la sardine (qui a peut-être une identité finalement) et une bassine. Et puis tous mes amis merveilleux du sut.
5- J'ai dormi dans l'herbe. Souvent. Je ne vais même plus voir les hélicoptères. Quand je serai grande, ma vie sera organisée autour de l'herbe, avec un point d'eau pas loin. Tant pis pour les hélicoptères. L'important c'est de se bidonner. Dans l'herbe.
6- Le Maréchal m'a rendu visite, on s'est bien bidonné. On a rencontré Roger, un ancien combattant qui n'a pas combattu (c'est important : y'a beaucoup de drapeaux), on a découvert la Suze-Cassis, on a visité les chinois avec le Blond et la Clarinette ainsi que Jim Morisson et Gilbert Bécaud (à cet égard, c'est fou le nombre de rues enterrées au Père Lachaise), puis on a rejoint Sardine (qui mérite sa majuscule compte tenu des évènements) et puis c'est l'Instestin qui nous a rejoint (quelqu'un d'important puisqu'il a un drapeau de lion), bref, je me vois dans l'obligation de renoncer à détailler la suite, c'était très rock'n'roll suicide, surtout pour les genoux du Maréchal. Les évènements ont fait qu'on a beaucoup chanté du Moldy Peaches tout au long du week-ent. C'était excessivement cool. Maréchal, U rock !
7- Peut-être qu'un jour, je ferai une tarte à la tomate et à la moutarde.

Voilà. Je crois que j'ai bien remis à jour ce blog. Nous allons donc pouvoir reprendre une vie normale, amis lecteurs fictifs.