mercredi 6 mars 2013

A lamentable superabundance of dwarfs

Ce mois-ci, comme j’ai récupéré une vie (prof c’est pas vraiment une vie, c’est plutôt celle des autres)(je suis bien trop égoïste pour ça)(par conséquent je me donne tort sur pas mal de trucs que j’ai pu dire et écrire jusqu’à présent et j’en suis plutôt contente car on n’a jamais autant raison que quand on a tort, j’ai donc bon espoir de me contredire à nouveau dans quelques mois), je me suis à nouveau passionnée pour des tas de sujets abscons (mais il faut que je trouve le temps de les creuser, je travaille à nouveau dans des grandes tours vitrées avec des tas d’autres gens autour avec qui je fais des concours de clic-clic, je ne connais finalement pas d’autre moyen de gagner ma vie et je ne m’emmerderai plus jamais à en chercher).
A titre d’exemple, grâce au visionnage de Tabou et à la lecture de Swamplandia, trop cools les deux, j’ai eu un violent coup de cœur pour les alligators du parc des Everglades (qui n’ont rien à voir avec Tabou, je sais, mais ça a à voir avec la Nouvelle-Orléans et Treme, qui est pas très loin, et avec les plages de Caroline du Nord et du Sud aussi je crois, où le pirate Barbe Noire, ou bleue, ou rouge, je ne sais plus, à fait couler son bateau avec un trésor dedans). J’ai appris que les alligators ont un sang qui démolit quasiment tous les virus, sida included (Surviving Kings !), et la survie reptilienne, je kiffe. Le fait qu’ils aient développé ça parce que ils sont bêtes et méchants (ils se battent entre eux comme des abrutis, ils saignent et ensuite ils partent chasser dans des marigots infestés : ils seraient tous morts sans leurs supers globules). Avec l’aide de bons amis, j’ai ainsi découvert qu’en réalité, c’était l’ensemble des animaux amphibie (biens ?) qui m’émoustillent (pingouins, loutres, alligators, et très certainement dans un avenir proche, tortues). Et pourquoi donc ? Je ne sais.
Il me faut donc travailler sur la Théorie de l’Amphibie. Dans l’immédiat, je ne sais pas encore ce que je vais bien pouvoir démontrer. Mais je garde ça dans un coin de ma tête. J’ai lu des trucs sur les amphibiens, mais c’est assez rasoir, par contre y’a des images vraiment très cools (et je vous épargne les gros vers aquatiques en forme de bites).
Je sais pas si ça se fait dans les labo de recherche de commencer une étude sans hypothèse de départ. Juste l’envie de dire un truc cool sur l’amphibie…
Autre sujet moins abscons, parce que y’a déjà plein de trucs cools sempiternellement écrits sur le sujet, c’est la boxe (always about surviving tips…). Je me suis faite Joyce Carol Oates et Jake LaMotta déjà sur le sujet (ouais, je me donne à fond dans mes recherches). Et une merveilleuse nouvelle de Tennessee Williams qui plus ça va, plus ça devient mon pote. Et j’ai trop envie d’appeler David Simon (The Wire et Treme, qui me rendent hystériques)(j’ai quand même fini Treme en dansant et en buvant du vin et en mangeant des huîtres avec Pa’)(Pa’, c’est mon coloc de gratuité, rien à voir avec Darkvador) pour qu’on fasse une série sur le monde de la boxe (parce que j’ai la naïveté de croire que nul n’y a pensé avant moi et que nul n’est capable de trouver un aussi bon angle narratif sur le sujet que moi)(la naïveté, c’est la force de penser le monde malgré les autres et malgré soi)(contrairement à l’idéalisme qui pense le monde malgré les autres mais pour soi).

Let me find a home and I'll be back.

Ironically, the “poisonous glorification of the adolescent in American popular culture” that so obsessed Norman Podhoretz in his essay didn’t lead to murder, as he feared and seemingly half-hoped, but to commerce. And in that sense both he and the Beats are losers.

it tells is really the story of our own need, the need of modern audiences, to find reality much more interesting than fiction.
http://www.nybooks.com/articles/archives/2013/mar/21/jack-kerouac-crossing-line/