jeudi 28 octobre 2010

If I discover one of them, they're already too many of them

Quand j'étais petite, j'avais fait un super chouette rêve : de la purée de patates avec du beurre, du gruyère râpé et de la mayonnaise, tout mélangés, même que c'était le type de Croc Vacances qui me l'apportait, vous savez le type avec son polo Lacoste et son lapin, il avait une tête de VRP en assurances-prévoyance-IARD. Bref, tout ça pour dire que j'ai réalisé que ma conception de la volupté à fort peu évoluée depuis (information de toute première importance d'où mon empressement à la communiquer dans le blog cool).


croque vacances 1984

On a les madeleines qu'on mérite.

Bon sinon aujourd'hui, j'ai enfin réussi à écrire correctement le passage de mon roman (nèze-bas ?) qui présente l'énigme vertébrale de toute l'histoire, autant dire quelque chose d'important. Trois ans que je me cognais sur ce putain de passage, trois ans que je jette systématiquement le truc. Et pourtant, si je l'explique pas ce truc, comment savoir après quoi courent les personnages ? Comment comprendre pourquoi ils se parlent sur ce ton ? Comment garder le lecteur avec moi jusqu'à la fin du roman, jusqu'à la mort dans d'atroces souffrances du personnage principal, tué par le personnage secondaire, à la suite d'une spectaculaire trahison ????? Heureusement, grâce à ce que j'ai écris ce matin, j'ai enfin l'assurance d'avoir insufflé un suspens redoutablement efficace à cette histoire. Lecteurs fictifs, je vous tiendrai en haleine jusqu'à ce que vous me suppliez de lâcher prise ! (rires sardoniques)(ça faisait longtemps que je n'avais pas ricaner diaboliquement)(ça fait du bien).


Sinon le chômage et les impôts me rendent de plus en plus vénale (mais c'est le prix à payer pour atteindre le climax de ma vernalité)(j'ai sorti mon dictionnaire hier)(le blog cool est par conséquent en voie de devenir une revue de recherche scientifique). Je vais vendre mon sang.




mardi 26 octobre 2010

La vie en flamand rose

2 bonnes nouvelles aujourd'hui :
- les Black Box Revelation mangent leurs frites avec de la mayo et de la sauce dallas.
- j'ai décidé d'être optimiste : j'ai mis la photo de Carlos en fond d'écran.

Allez. Je file à la bibliothèque, la vie est si pleine d'énigmes à résoudre.

lundi 25 octobre 2010

Je suis probablement la réincarnation d'un iguane transexuel mexicain.

Ce matin, je me suis levée, j'ai enfourché ma bicyclette (dis comme ça, ça peut paraître douloureux). Je suis arrivée en avance au chantier, j'ai donc pu commencer ma soudure plus tôt. Heureusement, car je danse encore ce soir et il faut que je passe prendre ma tenue de scène au pressing (je ne sais pas laver les épaulettes en vinyle).

En réalité, il y a trop de vent aujourd'hui. Les chats miaulent. Et ma poupée gonflable s'est pendue ce week-end.

Le bon côté des choses, c'est que la machine à vocation du bureau des compétences s'est prononcée : il semblerait évident que plus encore que prof, je serai destinée à diriger une MJC. What a feeling ! Il a aussi formulé d'autres propositions pas désagréables comme pilote d'hélicoptère, techniciens en granulats de béton, brocanteur, directeur de camping, et mon préféré : débardeur. C'est vrai quand j'y pense. J'aurai adoré être un débardeur. J'ai toujours aimé les odeurs d'aisselle. Par contre, à mon grand étonnement, il ne m'a pas proposé Ava Gardner comme métier. Cette machine est étonnante mais n'en demeure pas moins perfectible.
Bref, il va falloir voir à se former fissa, histoire d'être sûre de ne jamais se retrouver à nouveau dans un open space, histoire de pouvoir continuer à rêver tous les jours qu'une permanente blonde platine va changer ma vie ou qu'une rivière enchantée passe sous ma fenêtre.

Va falloir s'accrocher et ne rien lâcher.