mardi 10 mai 2011

Trust me, zouk is back. - But, who's Zouk ?

Chose promise, chose due : je n'ai rien fait. Ensuite, comme ce n'était pas suffisant, je suis partie en vacances. En moto. J'étais Dennis Hopper dans Easy Rider, avec plus de cheveux, et plus mal au cul (j'ai voyagé sur une planche à clous dotée de roulettes hyper rapides)(des skaters californiens ont pleuré de jalousie en me voyant passer).


Et puis, je ne sais pas comment c'est pour vous dans votre monde fictif de lecteurs fictifs de blog (j'imagine que vous vivez sous une cascade permanente de flux rss entourée de collines de bannières scintillantes et de... bon en somme, les télétubbies c'est vous, je vous ai reconnus, trêve de faux semblants), mais ici il fait beau, il fait chaud, et c'est pour ça que dans mon immeuble, ils ont décidé de couper l'eau (du coup, j'ose pas aller faire caca)(du coup, je me suis dit qu'il était temps que je refasse du blog).


En réalité, j'ai du boulot all over la charette. Et il faut notamment que je rédige une lettre pour draguer des éditeurs pour qu'ils se disent, cette fille-là, elle est terrible, tiens si on lisait son tapuscrit (c'est comme ça qu'on dit maintenant)(je vis dans un monde moderne, je ne pourrai donc jamais envoyé des manuscrit à des éditeurs comme Balzac, autant dire que tout m'est bien égal dorénavant)(de toute façon mon prochain tapuscrit sera une comédie musicale, j'ai décidé ça quand j'ai vu Amadeus : ça a l'air trop cool de dessiner des petites boules noires toute la journée, après on se transforme en poney qui caracole).


Comme nous pouvons le constater, j'ai des difficultés de concentration quand il s'agit d'expliquer pourquoi je suis aussi géniale et que par conséquent ce serait excessivement cool de me payer très cher pour que je puisse continuer à passer ma vie à raconter n'importe quoi (cette seule ambition parle en ma faveur, non ?).

Non.



Je ne sais pas... Comment parle-t-on à un éditeur fictif ? Je voudrais être Polnareff, lui au moins saurait trouver les mots...

"Bonjour Editeur,

Ci-joint un tapuscrit... Holidays ! C'est l'avion qui descend du ciel, la mer comme une préface avant le désert.
Tu y trouveras tous les mots sans voix qu'on se dit avec les doigts, de ces mots qu'on peut penser mais à pas dire en société. Aussi nu qu'un tambour, mon style correspond bien à mon état civil. Je veux dire que, moi c'est autre chose : ma rose n'est pas encore éclose et mon silence repose. Ma dernière phrase sera pour qu'on me plaigne.
Si j'en crois votre silence, vos yeux pleins d'ennuis, nul espoir n'est permis pourtant je veux jouer ma chance même si, même si, je devais y brûler ma vie. ça fera quatre lignes dans les journaux.
Je ne connais rien de toi, ni ton nom, ni l'âge que tu as et pourtant tu ne regretteras pas car je donne tout tout pour ma chérie, je suis sur un piédestal de cristal alors, j'ai envie de te dire, Editeur, laisse un peu de vague à ton âme, n'aie pas peur des flammes de l'enfer. Car je te donnerai tous les bateaux, tous les oiseaux (même ceux qui passent comme des menaces), tous les soleils, l'île au trésor et les fruits et les abeilles.

Goodbye marilou,
Annloutre.

PS : OK pour un rendez-vous"

Je vais la garder, cette lettre, je pense qu'elle me servira aussi pour mon discours de quand j'aurai le prix Nobel.

1 commentaire:

Brokfrau a dit…

ta prose est plensdide, ça ne peut que courir.