Non mais c'est juste que hier, j'ai vu un reportage de toute beauté sur ce qu'il se passe dans un rayon de 30 km autour du réacteur qui a explosé à Tchernobyl. On se rend pas compte. C'est beau à pleurer. A part les pins qui ne savent plus dans quel sens il faut pousser et les hirondelles qui arrivent d'Afrique sans anti-oxydants et qui du coup font du semi-albinos (comme beaucoup à Paris et à Moscou, il a dit le type), bref à part ceux qui sont trop fatigués ou qui ont des tros gros génomes, ben sinon c'est la teuf. Y'a même plein de loups, des élans (pas de perruches par contre), des souris, des chevaux qui étaient malades et vieux et que maintenant ils sont plein plein plein, et des bouleaux qui poussent dans les immeubles, y'a même une fête foraine abandonnée (c'est trop beau : une grande roue et des auto-tamponneuses toute rouillées au milieu d'un genre de jungle), et pourtant le géger il arrête pas de hurler que tout est grave radio activität. Mais le scientifique russe, joignant le geste à la parole, avale les cerises de son jardin de Tchernobyl, en recrachant soigneusement le noyau mortel.
Et ben, cet état de nature sauvage qui irradie de vie et d'atomes déglingués là où tout s'est dissout de l'intérieur suite à l'ultra-violente explosion, c'est beau, beau comme de l'espoir...
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