mercredi 22 juin 2011

Innocent when you dream

Hier c'était la fête de l'été et de la musique, c'est pourquoi j'ai passé la soirée en pyjama à regarder Brooklyn Boogie en buvant de la tisane Drainage et Elimination. Rock'n'roll is apart.

Il faut dire que le retour à la grand ville de Lyon après ces semaines terrées dans les vignes champenoises, où je consacrais mon temps à entretenir mon potager, aller couper du bois et nourrir les bêtes (et le dimanche, je bats le beurre), il faut donc dire que tout ce monde, ces magasins et ces choses à faire qui nécessitent un téléphone ou une voiture ou un code d'accès m'ont littéralement épuisée (l'âge, ma bonne dame, l'âge...).


En même temps, en ce moment, tout m'épuise, je dois avoir un cancer de la vitamine C ou un truc du genre. C'est ennuyeux car comme vous aurez pu le constater, chers lecteurs fictifs, je n'écris plus. Autant dire que le néant n'est pas loin de m'engloutir. Heureusement que Gossip Girl me maintient à flot en me montrant qu'une autre vie est possible (j'espère que ce passage illustrera la définition du mot pathétique dans la prochaine version du Petit Robert)(je suis rongée par une ambition dévorante).


Concernant mon gringue aux éditeurs, il tarde à se mettre en place. Le problème c'est que des gens importants pensent que j'ai mes chances. Ce qui est terriblement angoissant. Je ne drague correctement qu'à condition de n'avoir rien à perdre. Il faut absolument que je trouve un moyen d'en avoir rien à foutre de Gallimard. Après tout, ce type est mort. Et il avait probablement mauvaise haleine. C'est comme si, en le croisant à la terrasse d'un café, après qu'une copine m'ait demandé "t'as pas un peu maigri, toi ?", je décidais de draguer Sean Penn, maintenant qu'il est vieux, moche et qu'il sort avec Scarlett Johannsson (je sais pas comment ça s'écrit)(a-t-on idée aussi de s'appeler comme une ville d'afrique du sud ?)


Surtout, admettons que je sois publiée, ça me colle la pression pour en écrire un autre. Et la pression n'est bonne que dans une pinte (la bière et la tisane sont des boissons totalement complémentaires)(le champagne est un complément pas déplaisant)(le coca zéro, c'est juste parce que faire des rots, c'est rigolo).


Bref, je vais suivre les préceptes de ce bon vieux gros Bubu (un sumo qui s'est reconverti dans la méthode pilates et qui mangent des courgettes sauvages)(si j'ai bien compris le dernier Psychologie Magazine), je vais me concentrer sur l'instant présent. Ne penser à rien d'autre. Surtout pas à l'avenir (quant au passé, on savait déjà que c'était une mauvaise idée). Donc : il fait beau, je vais boire un café en gardant mes lunettes de soleil (tant pis pour la buée sur les verres) et après j'irai transpirer ma race sur un photocopieur, j'irai à la Poste et je me serai enfin débarrassée de cette corvée. Il ne me restera plus qu'à clore mes obligations lyonnaises et à réfléchir à ma prochaine coiffure.


Tomorrow is another day (il parait que le prochain James Bond va s'inspirer du blog cool)(il y sera question de pingouins, de vampires et d'un groupe de filles obèses qui jouent du mariachi).

PS : je file, j'ai pas le temps de creuser, j'ai un temps présent à vivre, moi. Merde.

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