La vie à la campagne c'est quand même un truc incroyable quand on n'est plus habitué (j'ai grandi à côté d'un troupeau de vaches qui sentaient pas bons)(et y'avait des crottes de chauve souris dans les arbres dans lesquels on grimpait)(les crottes de chauve souris c'est violet, très années 70).
Alors c'est certain, ça prête à la studiosité et à la cuisinerie. A fond. Lecture, écriture et tartes aux légumes à tous les étages. Jusqu'à ce que tout à coup l'accordéon expire et que je me retrouve dans un train pour Paris qui va pas assez vite tellement j'ai über hâte d'aller m'arsouiller le groin avec des citadins qui n'ont pas la moindre idée de ce à quoi ressemble un blaireau en vrai mais qui ont vu la dernière exposition d'art contemporain qui pète ou qui ont rendez vous avec l'ambassadeur Mr Matou-Miâm et les 40 croquettes. C'est du snobisme, oui, je sais, pardon, c'est mal, je réciterais 20 fois les paroles du dernier FP pour me faire pardonner.
Maintenant que le Zappatiste (la cause de mon exil dans les montagnes) est en vacances, on fait des trucs encore plus fous comme aller chez Brico Dépôt (ils ont les plus belles salopettes du monde, je ne sais pas comment les mettre sur ma wish list Amazon mais que les choses soient claires : JE LA VEUX), on traverse les vignes à pieds pour aller à une brocante et on fini assis sur un nid d'araignées (enfin surtout moi, elles m'ont inoculées des tumeurs partout dans les cuisses qui du coup ressemblent à des bouchées à la reine vues du dessus)(c'est con, je voulais passer l'été en short)(j'hésite maintenant car ça risque d'émoustiller tous les campeurs allemands qu'on va croiser), d'araignées donc, en mangeant du pâté ardennais après quoi j'ai forcé le Zappatiste à m'offrir un CD d'Aérosmith parce que "la fille du chanteur, elle est trop belle" (Monsieur le curé, à ces mots, ne se sent plus de joie et m'absous de mon péché de snobisme, amen).
Sinon, faut savoir que je suis prise d'une passion diabolique pour la religion vaudou, c'est la religion la plus cool du monde (y'a quand même une déesse qui s'appelle la grande Brigitte qui est pas loin de ressembler à la Fontaine et à qui faut tout le temps filer du rhum sans quoi elle chope la haine et c'est pas beau à voir, croyez-moi)(elle est maquée avec le Baron samdi)(je vais pas tarder à lancer le journal people des esprits vaudous)(+ quand je serai grande, je serai une mambo)(j'invoquerai l'esprit des araignées tueuses pour défendre mes adeptes)(en échange, ils m'apporteront des Jupiler en offrande. Avec du pâté ardennais.)
Autant dire que le prochain opus de ma grande oeuvre littéraire (atchanaha) sera vaudou ou ne sera pas (j'opte pour la première option même si visiblement les éditeurs ont décidé de m'ignorer)(c'est sûrement pour recevoir le prochain dans les plus brefs délais, j'ai bien compris leur stratégie).
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