(Pendant tout le dialogue, Lauren est chaude comme la braise, Victor regarde la caméra en croisant les sourcils. Il y a un poulet sur la table. A un moment Lauren, enfilera langoureusement une chaussette à la main)
LAUREN : Victor, si tu veux vraiment que ton entreprise DESKI’S STEACKHOUSE se fasse remarquer aux défilés internationaux de lingerie cette année, tu n’as pas le choix, il faut te lancer dans la lingerie masculine.
VICTOR : Une fois de plus, Lauren, tu as raison. Et une fois de plus, je ne suis pas sûr que les moyens que tu proposes soient les meilleurs. Souviens-toi de ce qui est arrivé avec Kevin.
LAUREN : Ecoute, c’est différent. C’était le passé. Kevin est le seul qui soit capable de dessiner des caleçons qui t’apporteront le succès, Victor, et ça, tu ne peux pas l’ignorer. Il n’est pas ton fils adoptif par hasard…
VICTOR : Si je croyais au hasard, je ne serai pas à la tête de cet empire. Et ça aussi, tu le sais, Lauren. D’ailleurs, est-ce vraiment par hasard que tu as perdu cet enfant ?
LAUREN : Si Kevin est ton fils, il ne l’est qu’à moitié, le sang latino lui coule dans les veines, ne l’oublie pas, il ne pouvait pas supporter l’idée que nous ayons eu une liaison, mais je ne pouvais pas l’épouser sans lui en parler… [chaussettes]
VICTOR : Mmmmmm… Que tu manipules les gens pour arriver à tes fins, c’est une chose, Lauren, mais ne joue pas ce petit jeu avec moi. Tu sais très bien que je ne supporte pas que tu me reparles de cette Paquita !
LAUREN (s’en allant) : ce sera toujours ton défaut, Victor, tu ne supportes pas tes erreurs, et aujourd’hui, tu en refais une en voulant en faire payer une autre à Victor…
FIN DE LA SCENE – 3 NOTES DE GENERIQUE DANS LE NOIR.
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