Ce matin, je me suis levée, j'ai enfourché ma bicyclette (dis comme ça, ça peut paraître douloureux). Je suis arrivée en avance au chantier, j'ai donc pu commencer ma soudure plus tôt. Heureusement, car je danse encore ce soir et il faut que je passe prendre ma tenue de scène au pressing (je ne sais pas laver les épaulettes en vinyle).
En réalité, il y a trop de vent aujourd'hui. Les chats miaulent. Et ma poupée gonflable s'est pendue ce week-end.
Le bon côté des choses, c'est que la machine à vocation du bureau des compétences s'est prononcée : il semblerait évident que plus encore que prof, je serai destinée à diriger une MJC. What a feeling ! Il a aussi formulé d'autres propositions pas désagréables comme pilote d'hélicoptère, techniciens en granulats de béton, brocanteur, directeur de camping, et mon préféré : débardeur. C'est vrai quand j'y pense. J'aurai adoré être un débardeur. J'ai toujours aimé les odeurs d'aisselle. Par contre, à mon grand étonnement, il ne m'a pas proposé Ava Gardner comme métier. Cette machine est étonnante mais n'en demeure pas moins perfectible.
Bref, il va falloir voir à se former fissa, histoire d'être sûre de ne jamais se retrouver à nouveau dans un open space, histoire de pouvoir continuer à rêver tous les jours qu'une permanente blonde platine va changer ma vie ou qu'une rivière enchantée passe sous ma fenêtre.
Va falloir s'accrocher et ne rien lâcher.
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