Je continue mon cycle Douglas Sirk (j'ai des goûts de vieilles pédales des années 80 et alors ?)(je ne suis pas la seule : Gazoline adore le léopard).
Hier soir, j'ai maté "Un temps pour aimer et un temps pour mourir", bon, l'histoire est dans le titre donc inutile de vous la raconter. Faut juste savoir que ça se passe en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale, plutôt vers la fin, quand c'était moyen funky et que plus personne les aimait, même pas les Norvégiens.
Bon, ben, dans ce DVD, qui était pourtant blindé de bonus tip-top, genre Godard, Ozon, et Sirk lui-même qui commentent pendant des heures, et bien pas une fois, je dis bien, pas une seule fois, y'en a un qui s'est penché sur la place de la picole dans ce film (et j'en ai un peu marre de te recadrer question ciné, Jean-Luc). Alors que, croyez-moi, c'est juste fondamental.
En gros, il se passe que des trucs horribles et entre les deux, les gens tisent et s'arssouillent le groin comme c'est pas permis, histoire d'oublier que la guerre, ça craint et que la Gestapo, trop ça pue le popo. Y'a même une blonde qui chante sur un immense tonneau de vin. Y'a même un soldat allemand qui se tue pour sauver un autre tonneau, de bière, celui-là (Quand je serai présidente, je lui ferai faire un monument en forme de chope avec écrit dessus : "Encore une que les boches y z'auront pas !")(je sors). Alors après, on veut nous faire croire que l'histoire du film, c'est trop que quand y'a la mort, on a trop besoin de s'aimer. Ben, moi, je dis : "Mensonge !". La vraie histoire du film, c'est quand y'a la mort, vaut mieux boire un coup, on finira bien par s'aimer (Avoue, Doug !).
Pas d'image aujourd'hui, mais une citation de Pierre Etaix : "De toute façon, le pouvoir a toujours tort. Toujours." (et ce type savait ce que c'était qu'une bonne poilade, on peut donc lui faire confiance).
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